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J’aime écrire, je fais quoi de ma vie ? 8 idées métier

J’aime écrire, je fais quoi de ma vie ? Si, comme moi, vous vous êtes posé cette question à un moment de votre existence, vous êtes au bon endroit. Il n’y a pas que le métier d’écrivain, bien d’autres permettent de vivre de l’écriture. Ne faisons pas durer le suspens plus longtemps, je vous présente tout de suite 8 métiers de la rédaction à exercer aussi bien en salarié qu’en freelance.

Rédacteur web, si j’aime écrire sur tous les sujets

Le rédacteur web rédige des contenus pour le Net. Page fixe, article de blog, description de produits (et bien d’autres !), il met sa plume au service des gérants de sites web et des internautes. S’il est formé au SEO, alors il écrit des textes optimisés pour le référencement naturel, qui se positionneront dans les premiers résultats des moteurs de recherche. Dans ce cas, il sert la visibilité de ses clients sur la Toile.

Si vous aimez écrire sur tout, c’est le métier idéal. Adieu la monotonie. Lundi vous rédigez sur l’entretien des chats à poils longs et mardi sur le webmarketing (ce sont des exemples…). Bref, en tant que rédacteur web, on ne s’ennuie pas tant les thématiques peuvent être nombreuses et les types de contenus variés.

Copywriter, si je veux écrire pour vendre

Le copywriter, ou concepteur-rédacteur en français, est un magicien. Son objectif : vendre les produits de ses clients, qu’ils soient physiques ou numériques. Pour cela, il déroule un argumentaire ficelé aux petits oignons, appelé page de vente. Construite le plus souvent sur la base d’une trame qui consiste à attirer l’attention, susciter l’intérêt, provoquer le désir, et pousser à l’action, elle ne laisse rien au hasard. Chaque idée a sa place et chaque mot est employé à bon escient. Pour parvenir à ses fins, le copywriter joue sur la corde sensible, celle des émotions. Parfois taxé de manipulateur, il doit surtout être vu comme celui qui sait convaincre une personne ayant un besoin, que le produit de son client y répond. En théorie, il n’arrivera pas à vendre un vivarium à quelqu’un qui déteste les serpents. Recherché, ce métier permet de très bien gagner sa vie en écrivant.

Vous vous sentez l’âme d’un concepteur-rédacteur ? Bonne nouvelle ! Lucie propose désormais une formation sur le copywriting. Ses élèves Origami et Liberté bénéficient d’une réduction de 20 % !

Blogueur professionnel, si je souhaite partager ma passion

Vous avez une passion ? Avez-vous déjà pensé à en vivre ? Le blogging est loin d’avoir dit son dernier mot. C’est un bon moyen de faire de sa plume son métier tout en consacrant du temps à son hobby. Plutôt chouette, non ?

Que fait un blogueur professionnel ? Il partage des informations sur son sujet de prédilection avec des personnes intéressées par la thématique. Pour cela, il écrit des articles à fréquence régulière, propose (ou vend) un ebook… Bref, l’écriture est indissociable de son quotidien. Pour que son business soit rentable et qu’il vive de ce métier du Web, il vend des produits physiques ou numériques directement ou par le biais de l’affiliation.

Relecteur-correcteur, si j’ai envie de corriger et reformuler des textes

Vous êtes du genre à relever les fautes sur les publicités du métro ou dans votre journal préféré ? Si en plus d’aimer écrire, vous êtes régulièrement qualifié d’« œil de lynx » par votre entourage, il se peut que le métier de relecteur-correcteur soit fait pour vous. Aucun livre ne peut être publié sans avoir été relu auparavant par un traqueur des fautes, coquilles et autres tournures impropres. Le relecteur corrige, mais il reformule aussi, c’est pour cela que j’ai choisi de le faire apparaître dans ce top 8.

Aujourd’hui, le métier ne se cantonne plus seulement au milieu de l’édition. Il s’étend au monde du Web avec la correction des livres numériques ou des pages de vente (eh oui, une grosse faute au milieu d’un argumentaire bien huilé, ça la ficherait mal).

Ghostwriter, si je rêve de mettre ma plume au service d’une personnalité

Son autre petit nom, qui vous parlera peut-être plus, c’est « nègre littéraire ». Préférons-lui le terme de « prête plume », car c’est bien de ceci qu’il s’agit : écrire pour quelqu’un d’autre, en principe une personnalité. Eh oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas Nabilla qui a écrit son autobiographie Trop vite (sans blague ?). Auteur de l’ombre, son nom n’apparaît que rarement sur les ouvrages qu’il rédige.

Si certains voient cela comme un frein, sachez que ce métier est lucratif. Le ghostwriter touche une commission sur le prix de vente, en général 2 % ou 3 %. Pour un best-seller d’homme (ou de femme !) politique, le business est rentable. Mais les places sont chères et souvent, il faut être connu (ou plutôt reconnu) dans son domaine pour se faire une place.

Écrivain public, si je désire prêter ma plume à ceux qui en ont besoin

Ce métier est celui que j’ai choisi après avoir quitté mon job de salariée (avant de croiser la route de la rédaction web !). Peu connu, c’est pourtant l’un des plus vieux du monde. Souvenez-vous du scribe de l’Égypte ancienne : c’est lui son tout premier représentant. Scribe vient d’ailleurs du latin scribere, qui signifie… écrire !

Alors quelles sont les missions d’un écrivain public ? Il met ses compétences rédactionnelles et sa maîtrise de la langue, de l’orthographe et de la grammaire au service des autres, particuliers comme professionnels. Il rédige toutes sortes d’écrits : courrier administratif ou personnel (jusqu’aux lettres d’amour), oraison funèbre (ma toute première prestation ????), C.V. et lettre de motivation, correction de manuscrit… Ses champs d’intervention sont très larges. Les raisons qui poussent à faire appel à un écrivain public sont nombreuses : analphabétisme ou illettrisme, mauvaise maîtrise de la langue, difficulté à s’exprimer par écrit, manque de temps, de ressources en interne, illectronisme

Biographe, si je souhaite écrire la vie des gens ordinaires

Le récit de vie est omniprésent de nos jours. Journaux intimes, psychothérapies, réseaux sociaux, tout le monde se raconte, partout, tout le temps. Par oral ou par écrit, dans un cadre confidentiel ou au contraire, à la vue de tous, le besoin de se livrer fait ainsi partie intégrante de notre mode de vie. Paradoxalement, la mémoire familiale peine à être entretenue. Les grands-parents ne vivent plus au sein des familles depuis belle lurette et les histoires individuelles se perdent. Le souhait de voir rédigée l’histoire de sa vie, de sa famille ou d’un parent disparu s’inscrit dans ce contexte, et entraîne une demande croissante de rédaction de biographies. Cadeau des enfants ou volonté de la personne âgée (ou malade), la biographie devient un petit phénomène de société. Elle n’est désormais plus réservée aux personnes célèbres.

L’écrivain biographe accompagne ses clients dans ce beau et ambitieux projet. Il réalise des entretiens avec les personnes biographées, puis rédige l’histoire (ou un pan seulement) de leur vie. Il leur fournit un manuscrit ou un livre relié (autoédition) suivant leur souhait et leur budget. Il doit avoir le sens de l’écoute, être patient, bienveillant, et être capable de tout entendre en mettant ses émotions de côté (poker face !). C’est un métier riche humainement et vraiment passionnant. Fascinée par la transmission de la mémoire et les histoires individuelles, j’ai moi-même suivi une formation et projette d’écrire la biographie d’une de mes aïeules !

Journaliste, si je veux informer sur l’actualité

Comment évoquer les métiers qui permettent de vivre de l’écriture sans parler du journalisme ? Le journaliste doit posséder une excellente culture générale, un bon esprit critique et maîtriser la langue française à l’écrit. Il travaille le plus souvent pour le print : presse quotidienne régionale, presse spécialisée ou presse nationale. Sa mission ? Informer les lecteurs sur la base de sources fiables et vérifiées.

Cette profession qui fait rêver est réputée difficile d’accès et précaire avec une augmentation, ces dernières années, de la part des CDD et des pigistes (Source : Diplômés en journalisme : une insertion et des parcours professionnels bouleversés depuis 2000).

➡️ Découvrez encore plus d’idées métiers pour vivre de la l’écriture sur le web

J’espère qu’après cet article, vous ne vous direz plus « j’aime écrire, quel métier pourrais-je exercer ? ». Si c’est le métier de rédacteur web qui vous a tapé dans l’œil, découvrez vite les formations en rédaction web de Lucie.

Stéphanie Soulier – Correctrice, rédactrice et chargée éditoriale dans l’équipe de Lucie Rondelet, ancienne élève Origami 4

lucie rondelet instagram

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8 réponses

  1. Bonjour, quelle(s) formation(s) conseillez-vous pour devenir relectrice-correctrice ? Est-ce qu’une Licence de Lettres Modernes et une belle motivation suffisent à se faire re-connaître ?
    Cordialement

    1. Bonsoir Anne-Gaëlle,

      Pour devenir relectrice-correctrice, un excellent niveau en français est indispensable. En ce sens, un cursus en Lettres modernes est un atout certain.
      Elle ne saurait, à mon avis, suffire, ne serait-ce que pour s’approprier les règles typographiques. C’est pourquoi, si vous envisagez de vous spécialiser dans les métiers de la correction, une formation ciblée est sans doute souhaitable (c’est là que la motivation est une vraie force ????). Il existe plusieurs organismes qui en dispensent : Greta CDMA, Centre d’écriture et de communication…

      Belle soirée,

  2. Bonjour Lucie et Stéphanie,

    J’ai des questions concernant les formations pour exercer le métier de :

    Biographe des gens ordinaires. Je viens de terminer un premier livre sur mes ancêtres.

    De transcripteur-audio

    De correcteur pour livres numériques.

    Est-il possible d’en vivre ? Quels sont les plateformes pour démarrer, les sites incontournables à démarcher, et sous quel statut et code APE le faire ?
    De plus, est-il possible d’exercer le métier de correcteur web sans avoir un parcours de journaliste ? Vous parlez de la formation Voltaire dans la vidéo, est-elle suffisante ? Mille merci pour vos infos à ce sujet 🙂

    Vous parlez d’écrire des E-books pour le compte de clients, et des droits d’auteur que cela peut générer. Est-il possible d’en vivre et les mêmes questions se posent concernant une formation, le statut et les adresses de sites incontournables 🙂

    Mille merci pour votre retour
    Anna

  3. Bonjour Anna,

    Il est tout à fait possible de vivre des métiers de biographe, transcripteur ou correcteur. Certains, comme les écrivains publics, proposent toutes ces prestations dans leur offre de services, tandis que d’autres font le choix de se spécialiser. Je vous conseille de vous rapprocher des associations ou syndicats liés à ces métiers (SNPCE pour les prestataires-conseils en écriture, syndicat des correcteurs…) qui pourront vous fournir tous les renseignements attendus (code APE, statut…).

    Les ebooks sont plutôt l’apanage des rédacteurs web. Là encore, certains font le choix de se consacrer uniquement à ce type de prestations et en vivent.

    De toute façon, tous les métiers cités dans l’article sont lucratifs (sinon je ne les aurais pas cités ????). Tout dépend ensuite de la motivation, de l’état d’esprit de chacun pour mener à bien sa petite entreprise et du nombre d’heures consacrées par semaine à son métier (certains se contentent d’un mi-temps par exemple).

    Concernant les plateformes pour débuter, je n’en connais pas. Si vous faites le choix de vous former, elles n’ont, à mon sens, aucun intérêt. Comme je vous l’indique dans mon mail, pour le métier de biographe, avoir une visibilité sur internet est une chose, se faire connaître dans sa ville en est une autre (mairie, maisons de retraite, associations de personnes âgées…).

    Le métier de correcteur web n’a pas grand-chose à voir avec le métier de journaliste. D’ailleurs, avez-vous visionné la vidéo de Lucie sur sa chaîne YouTube dans laquelle elle explique la différence entre le métier de rédacteur web et celui de journaliste ? La voici : https://www.youtube.com/watch?v=tWUn_8vcieI&t=5s

    Enfin, pour se prévaloir de ses compétences orthographiques, le certificat Voltaire est indispensable. À l’issue de l’examen, le candidat obtient un score sur 1 000 : pour les métiers liés à l’écriture, un nombre de points supérieur à 900 est vivement conseillé (niveau expert). Pour progresser en orthographe, il n’y a pas que le certificat Voltaire : lire, lire, lire et travailler ses lacunes (les miennes étaient le participe passé des verbes pronominaux et les règles d’accord des couleurs ????) sont d’autres moyens faciles à mettre en place .

    J’espère que vous y voyez plus clair.

    Belle journée

  4. Bonjour,
    Je suis intéressée par le métier d’Ecrivain Public et je voulais savoir comment être former à ce métier?
    Merci d’avance pour votre réponse

    1. Bonjour Floriane,
      Je vous recommande de taper « formation écrivain public » sur Google, vous trouverez sans doute de nombreuses réponses. Bonne continuation !

  5. Bonjour,
    Je suis écrivaine publique depuis 2020. Un métier que j’adore. Je mélange l’écriture fantôme ou ghost writing, le storytelling, la refonte de contenus de site internet, l’accompagnement littéraire, la biographie et la relecture/correction. Les activités sont assez vastes.

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