Êtes-vous le genre de rédacteur web qui est constamment en train de dévaloriser son travail ? Pire, lorsque le succès frappe à votre porte, vous pensez ne pas mériter la réussite ? Vous vous dites plutôt que c’était un coup de chance, que ça n’avait rien à voir avec vos compétences, car au fond, vous êtes « nul ». Si vous êtes las de vous battre la coulpe rédactionnelle du lundi au dimanche, et que vous cherchez des solutions concrètes pour surmonter l’impression de n’être jamais à la hauteur, vous êtes au bon endroit ! Nous allons voir comment ne plus souffrir du syndrome de l’imposteur en tant que rédacteur web. Vous verrez que cette expression est souvent employée à tort et nous veillerons à bien la redéfinir. Nous déconstruirons ensuite les pensées limitantes qui poussent le rédacteur à se sentir illégitime au moment du démarchage. Vous découvrirez aussi en fin d’article des techniques simples et efficaces pour vaincre le syndrome de l’imposteur et gagner confiance en soi.
Les causes du sentiment d’imposture décryptées pour ne plus employer l’expression à tort et à travers
L’expression « syndrome de l’imposteur » étant passée dans le vocabulaire courant, il convient de rappeler un fait essentiel à son sujet avant d’aller plus loin :
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⚠️ Le syndrome de l’imposteur n’intervient qu’APRÈS avoir connu une réussite ⚠️
Chez les rédacteurs web, on constate que cette expression revient souvent au moment d’effectuer les premiers démarchages clients. Le cas échéant, il faudrait plutôt parler de « syndrome du débutant », si tant est qu’il s’agisse réellement d’un syndrome. C’est donc surtout la peur du débutant, due à l’inexpérience, qui entre en jeu lors des premières prospections. À ce stade, on ne peut donc pas invoquer l’imposture, puisque le rédacteur n’a pas encore démontré son savoir-faire.
En revanche, si un rédacteur connaît un succès relativement fulgurant et inattendu, par exemple suite à la publication d’un article qui se retrouve en position 0 en quelques jours seulement, alors oui dans ce cas, il risque d’être sujet au syndrome de l’imposteur. Ce dernier est déclenché soit par le rédacteur lui-même soit par une tierce personne qui complimente le rédacteur. Dans les deux cas, le résultat est le même. Le rédacteur en manque d’estime de soi va déprécier son propre travail, se dire qu’il a simplement eu de la chance et que ce succès n’est aucunement corrélé à ses compétences.
Alors… qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
Ce syndrome a été théorisé par les psychologues américaines Pauline Rose Clance et Suzanne Ament Imes, puis reconnu officiellement en 1978. Ses manifestations varient d’une personne à l’autre, mais les individus qui se perçoivent comme des imposteurs éprouvent généralement les sentiments suivants :
- manque de confiance en soi ;
- doute sur son efficacité au travail ;
- dévalorisation de soi permanente ;
- peur du regard des autres ;
- peur d’échouer ;
- insécurité ;
- auto-sabotage.
Le problème principal de l’« imposteur » est qu’il se sous-estime constamment, il se sent en permanence « nul ». Dans le cas particulier d’un rédacteur web, lorsqu’il est victime de ce syndrome, il va systématiquement remettre en cause son talent pour l’écriture et se dire qu’il ne pourra jamais faire de la rédaction son métier.
Les croyances limitantes de l’imposture dans le démarchage client
Les rédacteurs web ressentent le plus souvent ce sentiment au moment de démarcher les premiers clients. Comme évoqué plus haut, à ce moment-là, il s’agit très rarement d’imposture, mais plutôt de la peur de ne pas savoir faire, de ne pas y arriver, ou de se lancer tout simplement. Et lorsqu’on se met à la place du rédacteur débutant qui veut décrocher ses premiers contrats, on peut aisément comprendre pourquoi il manque d’assurance.
Il se sent pris entre deux feux car il veut des clients, mais il ne peut pas non plus dire « je ne peux pas » ou « je ne sais pas faire » lorsqu’il part de zéro. Et peut-on vraiment lui jeter la pierre ? Imaginons un dialogue type. Le client : « Tiens, tu pourrais m’organiser en silo les mots-clés pour mon site web ? ». Vous : « Bien sûr, pas de souci, tu veux ça pour quand ? ». Gloups, sueurs froides et tremblements garantis ! Car vous avez bien une vague idée de ce que l’on attend de vous, mais concrètement, nous n’avez jamais fait.
Pour savoir si vous attribuez vos réussites personnelles à des facteurs plutôt internes ou externes, cliquez sur la vidéo !
Bien définir sa mission pour dépasser la peur de l’échec
Un moyen efficace pour ne pas se sentir illégitime dans les prestations que l’on propose à ses clients est de trouver un juste milieu. S’il faut éviter de dire que l’on ne sait pas faire telle ou telle chose, à l’inverse, il ne faut pas non plus promettre monts et merveilles. Les phrases du type « je vous garantis que cet article sera en première position sur Google » sont à bannir de votre vocabulaire. En effet, trop de facteurs dont vous n’avez aucune idée ou sur lesquels vous n’avez aucune prise (autorité du site, indexation des pages, backlinks, etc.) entrent en compte dans le positionnement d’un site. Vous pourrez rarement garantir un résultat précis en référencement naturel.
Les promesses utopiques sont donc à proscrire si vous ne voulez pas faire monter en flèche votre ascenseur émotionnel et annoncer un résultat qui sera, pour le coup, très probablement une imposture. Afin d’éviter les malentendus, soyez clairs dès le début. Intéressez-vous à votre client et essayez de déterminer ce qu’il veut vraiment. Une fois que vous aurez compris ses attentes, soyez honnête envers vous-même. Si vous vous sentez capable de l’aider, même s’il faudra sûrement que vous fassiez des recherches, foncez. Si en revanche, les compétences attendues sont bien au-delà de vos capacités, déclinez l’offre. Vous éviterez ainsi des situations désespérées, où vous risquez de pousser le curseur de l’auto-flagellomètre au maximum.
3 conseils pour lutter contre le syndrome de l’imposteur et le vaincre
1. Cesser de se comparer aux autres
Facile à dire, n’est-ce pas ? ???? Car nous sommes souvent incités à le faire. Pour autant, si se comparer aux autres peut avoir son utilité pour évaluer son niveau dans un domaine, poussée à l’extrême, cette fâcheuse manie devient toxique. La clef pour se libérer de l’emprise de la comparaison est de rester dans le cognitif et de ne pas se laisser emporter par ses émotions. Si l’on part du principe que la peur de l’inexpérience chez le rédacteur web débutant est surtout liée à la peur de ne pas arriver à vivre de la rédaction, alors, une fois la clientèle constituée, le « syndrome du débutant » disparaît.
Le démarchage client n’est certes pas un long fleuve tranquille, mais il faut faire preuve de persévérance. Il y a un côté mathématique : plus on envoie de propositions, plus on a de chance d’y arriver. Lorsque nous voyons que les autres réussissent, nous ne percevons que le résultat. Nous n’avons la plupart du temps aucune idée des doutes, des échecs et de la quantité de travail qui a été fournie pour réussir. Souvent, plus un succès est imposant et durable, plus les efforts fournis pour y arriver ont été importants. Avec l’expérience, les doutes s’estompent, car les retours positifs de clients boosteront votre confiance en vous.
2. Apprécier ses réussites
Comme « l’imposteur » a tendance à déprécier son travail en général, y compris (et surtout !) ses réussites professionnelles, il a du mal à accepter les compliments. Kevin Chassangre, docteur en psychologie, donne de très bons conseils à ce sujet :
[il faut] relativiser votre pensée du tout ou rien : si vous avez réussi à 90 %, c’est une réussite et non un échec.
Il ajoute :
Adoptez un regard bienveillant envers vous-même, dialoguez avec vous comme vous parleriez à votre meilleur ami. Est-ce que vous le jugeriez comme vous vous jugez ?
En effet, avoir un jugement sévère envers soi-même n’aide pas, et même pire, empêche d’avancer. Essayez d’être le plus objectif possible. Si vous n’avez pas bien réussi une mission, essayez de comprendre pourquoi. Si votre mission est, en revanche, couronnée de succès, admettez que vous avez fait du bon boulot et que c’est tout à votre honneur. Pour vous aider à aborder les choses de manière plus objective, essayez de parler de votre situation avec d’autres rédacteurs, ou des proches qui comprennent les problèmes auxquels vous êtes confrontés.
3. Suivre une formation professionnalisante
Si après application des conseils et notions que vous avez lus dans cet article, votre sentiment d’imposture perdure en tant que rédacteur web, peut-être que vous avez simplement besoin d’acquérir des compétences supplémentaires afin de dépasser votre manque d’assurance. Lucie peut vous accompagner dans votre démarche à travers les formations qu’elle propose. Plusieurs formules sont disponibles pour vous accorder de la flexibilité dans votre projet.
Pour conclure, si vous avez lu l’article jusqu’ici, c’est probablement parce que vous êtes en proie au doute. Or, pour l’immense majorité d’entre vous, on peut dire que vous êtes tout, sauf des « imposteurs » ! Au contraire, vous faites preuve de beaucoup d’empathie et d’une grande honnêteté, car vous voulez donner le meilleur de vous-même. Certaines périodes sont moins évidentes que d’autres, et dans ces moments-là, nous ruminons en permanence des questions qui nous paraissent insolubles. Mais rassurez-vous, ces périodes passent. Tôt ou tard, et avec un peu d’expérience, vous prendrez confiance et votre travail sera reconnu, comme il se doit, à sa juste valeur.
Partagez vos réussites en commentaires si, vous aussi, vous voulez aider d’autres « imposteurs » ????????
➡️ Les mécanismes psychologiques évoqués dans cet article s’inspirent en grande partie d’une masterclass donnée par la psychologue Michèle David. Pour consulter son site, rdv sur : https://gerer-votre-stress.com/
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Ophélie Baudoin, rédactrice web SEO, ancienne élève Liberté avec pack accompagnement