Digital entrepreneur : tout savoir sur ce nouveau métier

C’est officiel, nous vivons désormais dans un monde post-pandémie ultra connecté. Ça paraît un peu angoissant dit comme ça, mais voyez les choses du bon côté ! La majeure partie de l’humanité utilise internet au quotidien, favorisant l’apparition d’une foule de métiers. En pleine expansion ces dernières années, les jobs du digital illustrent bien ces nouvelles manières de travailler. Une profession 100 % numérique vous tente ? Lisez cet article et découvrez comment devenir digital entrepreneur·e !


Digital entrepreneur : définition

Être à la tête d’une entreprise digitale, c’est vendre des services entièrement numériques sur internet. Le terme en impose, mais on ne parle pas nécessairement ici de gros business. D’ailleurs, une personne qui se lance dans la prestation de services en ligne peut très bien commencer en micro entreprise (c’est souvent le cas). Experte en webmarketing, cette nouvelle génération d’entrepreneur·e·s sait manier les outils digitaux pour développer son affaire sur le Web.

Ce type de job a connu un véritable boom en période covid. Ce n’est pas étonnant : dans certains pays, l’augmentation du trafic internet a atteint jusqu’à 60 % après le début de l’épidémie, selon les chiffres de l’OCDE. Et puis, les confinements successifs ont entraîné des transformations profondes dans nos habitudes de consommation. Ceux qui n’avaient pas sauté le pas ont dû recourir aux boutiques en ligne pour trouver de quoi se nourrir et se divertir… Contraintes d’adopter une approche hybride, les entreprises ne peuvent désormais plus se passer d’une présence sur le Web. Elles ont besoin d’experts à qui déléguer la stratégie, la création et la gestion de leurs contenus digitaux.

Pas besoin de vous faire un dessin : les opportunités professionnelles engendrées par cette transformation numérique sans précédent sont multiples ! Parmi elles, les métiers de l’écriture digitale occupent une place de choix.

Devenir web entrepreneur : plusieurs métiers possibles

Nombreux sont les métiers qui recrutent dans le digital. Pour faire carrière sur le Web, vous pouvez explorer plusieurs pistes !

Rédaction web SEO

Le rédacteur ou la rédactrice web SEO (comme bibi) a la passion des mots, mais pas que. Pour mener à bien ses missions, il lui est impératif de bien écrire, et de :

  • connaître et appliquer les règles du référencement naturel pour favoriser la visibilité d’un site web sur les moteurs de recherche ;
  • pouvoir identifier les sujets pertinents pour la stratégie éditoriale de son client ;
  • rédiger différents types de contenus ;
  • savoir adapter son ton de communication à une cible bien particulière.

En rédaction web SEO, les clients sont généralement des prestataires de services ou des commerçants (boutiques physiques ou e-commerce). La plupart des missions réalisées concernent la rédaction de pages de sites internet, d’articles de blog ou de newsletters. La création d’un planning éditorial ou la réalisation d’un audit SEO font aussi partie des compétences attendues.

Social media management

Le social media management implique la création de contenus écrits et visuels pour les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn, etc.). S’il convient parfaitement aux personnes créatives, ce métier demande aussi de bonnes capacités d’analyse. En effet, le ou la Social Media Manager sait exploiter les données et les rapports fournis par les différents réseaux afin d’adapter sa stratégie de communication. La mise en place de campagnes de publicité peut aussi faire partie de ses attributions.

Copywriting

Le copywriting (ou rédaction publicitaire en VF) est l’art d’écrire pour convertir. De la page de vente à l’e-mail marketing en passant par la fiche produit, cette technique s’applique à une multitude de contenus. L’objectif : augmenter la notoriété et/ou les ventes d’une entreprise en mettant en valeur son histoire et ses produits. L’écriture persuasive est un outil de conversion puissant qui requiert de solides connaissances en psychologie et en marketing, mais nécessite également d’avoir une plume bien affûtée.

Créer son entreprise digitale : avantages et inconvénients

Quand métier rime avec liberté

Vous avez toujours rêvé de travailler n’importe où dans le monde, au bord d’une piscine à débordement ou tout simplement sur votre terrasse ? Je caricature à peine. Être entrepreneur·e dans le numérique, c’est jouir d’une liberté géographique illimitée. C’est vrai, aucune infrastructure physique n’est nécessaire pour ce genre de job. Un ordinateur, une bonne connexion wifi, un chargeur de batterie et un thermos de thé bien chaud : le matériel de travail tient dans un sac à dos. Un exemple ? Durant le mois qui vient de s’écouler, j’ai travaillé depuis mon café préféré en Algarve, un studio de location aux Canaries, une jolie chambre d’hôtel à Lisbonne et… mon canapé ! En outre, de nombreux pays comme l’Estonie, Dubaï, l’île Maurice ou la Croatie favorisent le nomadisme digital. Une aubaine pour celles et ceux qui ont la bougeotte et l’envie de voyager en travaillant.

Quand on est entrepreneur·e du digital, on peut travailler où on veut, mais aussi quand on veut. Vous êtes plus du soir que du matin ? Bloquez vos créneaux boulot en fin de journée et profitez de votre temps libre pour faire ce qu’il vous plaît. Si vous avez des enfants en bas âge, calez les périodes de travail en fonction de leur routine et profitez d’une incroyable flexibilité ! Ces jobs sont parfaits pour trouver un équilibre entre le travail et la vie de famille.

Enfin, l’entrepreneuriat digital est une aventure de chaque instant :

  • le métier évolue constamment au gré des tendances, des technologies et des comportements humains ;
  • le marché ne cesse de bouger et offre en permanence de nouvelles opportunités.

Un pur bonheur pour les personnalités curieuses et polyvalentes qui aiment apprendre de chaque nouvelle expérience et élargir leur champ de compétences !

Je vous vends du rêve ? Attendez. La vie de web entrepreneur·e ne convient pas forcément à tout le monde.

Des boulots en solo, un rythme de travail à inventer

Dans le monde numérique, les relations sont avant tout virtuelles. Si vous avez besoin de collègues, d’une présence physique et d’échanges au quotidien, travailler en freelance n’est sans doute pas l’option qui convient. Bien sûr, vous pouvez intégrer un espace de coworking ou travailler en ville, dans une bibliothèque ou un café. Mais cela ne remplacera pas la routine de travail en entreprise, avec des collègues ou des clients en chair et en os ! Si vous choisissez l’entrepreneuriat numérique, préparez-vous à passer de longues heures en tête à tête avec votre écran.

Même chose si vous aimez la régularité. Comme tous les freelances, le ou la web entrepreneur·e vit des commandes de ses clients. D’un mois sur l’autre, il ou elle peut osciller entre un planning plutôt light et un carnet de missions plein à craquer ! Néanmoins, la mise en place de forfaits (blogging, newsletter, management des réseaux sociaux) est une pratique courante. Elle garantit un revenu stable tout en laissant de la place pour les missions ponctuelles et les nouveaux clients. Une chose est sûre : la demande est telle que les opportunités de travail ne manquent pas pour les prestataires digitaux qui font du bon boulot.

Quel salaire quand on travaille comme freelance dans le digital ?

En tant qu’indépendant·e, c’est vous qui fixez vos tarifs. Évidemment, les revenus ne sont pas les mêmes si vous débutez ou si vous pouvez mettre en avant plusieurs années d’expérience et un joli portfolio. Le baromètre Malt permet de se faire une idée assez précise des tarifs pratiqués :

  • En rédaction web : le tarif journalier moyen d’un rédacteur ou d’une rédactrice web junior est de 223 €. Au-delà de 7 ans d’expérience, il grimpe à 373 € en moyenne, mais peut atteindre jusqu’à 800 € et plus.
  • En copywriting : les missions rapportent davantage, en moyenne 238 €/jour lorsqu’on débute. Ce tarif passe à 420 € au-delà de 7 ans d’expérience, mais peut aussi s’élever à 800 € et plus.
  • En social media management : un·e freelance débutant·e gagne en moyenne 231 €/jour pour atteindre 402 € après 7 ans d’expérience. Ici aussi, il ne s’agit que d’une moyenne. Les social media managers seniors peuvent eux aussi facturer autour de 800 € la journée.

Quelle formation suivre pour devenir digital entrepreneur ?

Pour devenir freelance dans le digital, il est tout à fait possible de se former en autodidacte. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Lucie Rondelet, la fondatrice de Formation Rédaction Web, lorsqu’il n’existait pas d’autre manière d’apprendre le métier.

Cependant, on ne va pas se le cacher, une bonne formation permet de gagner un temps précieux et d’être immédiatement opérationnel·le dans le champ de compétences visé.

La bonne nouvelle ? Lucie propose désormais plusieurs programmes de cours en e-learning autour de l’écriture digitale :

📌 Liberté, Liberté pro et Origami, les formations pour devenir rédacteur web SEO freelance.

📌 La formation en copywriting responsable pour maîtriser les meilleures techniques de conception-rédaction et convertir de manière éthique, sans faire de démagogie.

📌 Social writer, la formation pour devenir social media manager et gérer les comptes sociaux de vos clients.

Prêt·e à vous lancer dans l’entrepreneuriat digital avec FRW ? La méthodologie et la pédagogie de l’organisme de formation ont déjà été testées et approuvées par des milliers d’élèves !

Sabine André, rédactrice web SEO et ancienne élève Origami 6

lucie rondelet instagram

Partager l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Lancez-vous !

error: Content is protected !!