Séduire, c’est faire en sorte d’être aimé ou apprécié. Mais peut-on séduire un algorithme tel que Google ? Et peut-on dire, en toute rigueur, que Google « aime » ou « apprécie » nos contenus ? Pas exactement, non. En fait, Google analyse les contenus et les range sur la base d’une série de critères préalablement définis. En ce sens, il « privilégie » certains contenus par rapport à d’autres, mais de là à dire qu’il les apprécie ou les aime, au sens fort d’une connexion personnelle et singulière… J’en doute. Mais soit ! Utilisons pour un temps cette image intéressante. Mieux : imaginons que vous soyez une rédactrice web ou un rédacteur web débutant et que vous cherchiez à séduire Google grâce à la rédaction web ; comment agiriez-vous ? Eh bien, pour ne pas risquer une déconvenue, vous mettriez certainement ces 7 atouts « charme » de votre côté !
1. Une requête clé bien choisie, la base pour plaire à Google
Disons-le d’entrée de jeu : il existe environ 200 critères retenus par Google pour classer les contenus. Heureusement, tous ne sont pas pertinents pour le rédacteur ou la rédactrice web. Lorsque vous écrivez, vous devez surtout vous concentrer sur quelques points essentiels. Et cela commence par la requête clé.
Lorsque vous concevez un texte SEO, vous devez identifier une expression à travailler en priorité. De cette façon, Google sait quel est le thème de votre article ou de votre page fixe, par exemple, et peut vous « positionner » sur cette requête.
Pour la choisir, pensez d’abord à l’« intention de recherche » de l’internaute. En d’autres termes, plutôt que de prendre un mot-clé parmi d’autres, demandez-vous : « Que taperais-je dans la barre de recherche de Google si je voulais atterrir sur le texte que je vais écrire ? » Ou plus simplement : « Que taperait un internaute lambda ? »
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Bien sûr, il existe des techniques plus ou moins élaborées pour choisir et placer ses requêtes clés dans les textes. Vous pouvez par exemple vous aider d’outils tels Google Keyword Planner et Google Trends.
???? Avant d’aller plus loin, vous ressentez le besoin de vous familiariser avec les notions de SEO et de référencement naturel ? Consultez l’article « SEO pour les Nuls » rédigé par Stéphanie Soulier.
2. Une écriture riche et diversifiée
Si vous vous mettez à la rédaction web SEO, vous vous entendrez peut-être répéter qu’il faut « enrichir » sémantiquement votre texte afin de l’optimiser. Qu’entend-on par là ? C’est assez simple. Vous devez faire comprendre aux robots de Google de quoi vous parlez en utilisant l’ensemble des champs sémantiques et lexicaux liés à votre requête clé.
Dans son ouvrage Écrire pour le web, Muriel Gani prend un exemple parfait :
- Avocat, suivi de recette, vinaigrette, crevettes ;
- Avocat, suivi de cabinet, juriste, procès…
Entre le métier et le fruit, il faut donner la possibilité à Google de choisir ! Retenez donc cette leçon : plus vous soignerez le champ sémantique et le champ lexical de vos textes, plus vous mettrez de chances de vos côtés en termes de « référencement naturel ».
À ce petit jeu, vos meilleurs amis sont les dictionnaires de synonymes (et autres hyponymes ou hyperonymes), ainsi que les suggestions de Google (les « Autres questions posées » et les « Recherches associées »).
À noter encore : l’ensemble de votre texte doit être enrichi. Toutefois, lorsque vous écrirez un article de blog, veillez à travailler avec un soin tout particulier l’introduction. Placez-y votre requête clé une fois et utilisez un vocabulaire qui contextualise directement ce dont vous voulez parler.
Je laisse Lucie Rondelet vous expliquer en vidéo la différence entre champ lexical et champ sémantique :
3. Une structure et un balisage HTML soignés contribuent à être bien référencé sur Google
Le balisage HTML (HyperText Markup Language) est un langage informatique permettant aux algorithmes de « lire » les pages web et de découvrir leur structure. Le rédacteur et la rédactrice web doivent en connaître les bases.
Le plus important pour notre propos concerne les balises hn (pour headings), qui sont essentielles pour le « scan » de vos pages par Google. Ce sont ces balises qui vont « guider » les robots d’indexation et lui « dire » de quoi parle votre contenu. Il est donc hautement recommandé d’intégrer dans vos textes SEO :
- un Title (j’en parle en détail dans le point suivant) ;
- un h1 (que l’on nomme aussi titre éditorial) ;
- au moins 2 h2 (ce sont les intertitres) ;
- éventuellement des h3, puis des h4 (c’est-à-dire des intertitres de rang inférieur).
Pour avoir les idées claires, considérez que Google accorde une importance décroissante à chaque titre de balise hn (Title/h1 > h2 > h3 >, etc.). Vous devez donc travailler votre structure avec attention, afin d’utiliser les mots-clés adéquats et le champ sémantique approprié à tous ces endroits.
4. Un Title optimisé et court
Le Title (balise <title>) est le titre qui apparaît en bleu (ou en mauve si vous avez déjà visité la page) dans la SERP (Search Engine Result Page), c’est-à-dire, en l’occurrence, dans la page de résultats de Google.
Le Googlebot (robot d’indexation de Google) va analyser votre Title. Il est donc impératif d’y placer votre requête clé (cf. point 1), qui correspond à l’intention de recherche d’un internaute. Placez-la de préférence au début de votre Title et veillez à utiliser une « équivalence » (une expression synonyme) dans votre h1 (le titre éditorial).
Par ailleurs, ne dépassez pas 70 à 80 caractères. Pourquoi ? Car vous risqueriez de voir votre titre « tronqué » à l’affichage. Pour vous assurer que vous êtes bel et bien dans les clous, utilisez un simulateur de SERP en pixels.
???? En plus de celui-ci, l’article de Lucie intitulé « Rédiger un article optimisé : 5 outils au top » vous propose 4 autres outils à mettre dans votre besace ou votre sac à main.
5. Des images correctement nommées et optimisées
Vous voulez créer un joli visuel pour accompagner votre texte. C’est parfait ! Toutefois, ici encore, Google veille et analyse vos pratiques rédactionnelles. Alors, comment l’amadouer ?
En travaillant l’attribut Alt ! L’attribut Alt est d’abord un outil d’accessibilité : il permet aux personnes non voyantes et malvoyantes de prendre connaissance de vos images grâce à une fonction de lecture automatique.
Lorsque vous intégrerez votre image dans un CMS (Content Management System), vous devrez renseigner le champ Alt en décrivant brièvement l’image (sauf si celle-ci est purement décorative ; dans ce cas, ce n’est pas la peine). Ce petit texte sera lu par Google et contribuera à l’optimisation de votre article ou de votre page fixe. Pour le référencement naturel, il est aussi conseillé d’y placer la requête clé. Dans ses guidelines, Google préconise de s’attacher « à créer un contenu utile et informatif qui utilise les mots-clés de manière appropriée et coïncide avec le thème de la page. »
Pensez aussi à nommer correctement votre image en utilisant la requête clé de votre page ou article.
6. Un réseau de liens solides
Lorsque vous rédigerez un texte, et tout particulièrement un article de blog, vous veillerez à y intégrer deux types de liens : des liens internes et des liens externes.
Les liens intrasite sont importants, car ils permettent de créer le « maillage interne ». En les multipliant, vous augmentez les chances que votre lecteur continue sa navigation plus longtemps sur votre site, ce qui est valorisé par Google.
Voici deux conseils :
- Évitez d’intégrer le lien sur des mots vides comme « Cliquez ici » ou « Lire ». À la place, privilégiez des « ancres » avec des expressions visibles, directement compréhensibles (le titre d’un autre article, par exemple).
- Réservez vos liens internes pour les paragraphes (h2) et la fin du texte. Si vous les placez dès l’introduction, vous risquez de déstabiliser le lecteur et de le faire partir.
Par contraste avec les premiers, les liens externes envoient votre lecteur sur un autre site que le vôtre. Évitez d’en utiliser trop. Mais surtout, choisissez-les avec soin : préférez toujours des sources fiables et des sites de référence. Google attache plus d’importance aux sites faisant autorité dans leur domaine.
???? Attention : ne confondez pas la question des liens internes et des liens externes avec celle des backlinks (et du netlinking). Les backlinks sont des liens dits « entrants » — c’est-à-dire qu’ils viennent d’autres sites web et pointent vers le vôtre — très importants en matière de SEO. Toutefois, en tant que rédactrice ou rédacteur web, vous n’avez pas toujours la main pour travailler cette partie du référencement naturel.
7. Le « plus » incontestable pour séduire Google en rédaction web : rester naturel et s’établir dans la durée
Toute rédactrice web, tout rédacteur web en rêve : vous êtes sur Google Search Console et vous observez vos résultats. En quelques semaines seulement, les cinq articles que vous avez rédigés pour votre client préféré sont passés en tête de la SERP, détrônant même quelques gros poissons et atteignant la position zéro sur certaines requêtes clés ! Mieux : votre cher et tendre partenaire commercial vous appelle pour vous féliciter. Grâce à vous, il a déjà multiplié son chiffre d’affaires par deux !
Vous avez réussi à séduire Google et, au-delà, c’est votre client qui est conquis. Le paradis ! Oui, sauf qu’il faut parfois être prudent avec les fantasmes, car ils peuvent nous jouer des tours. En réalité, il est assez rare d’atteindre les sommets de façon si aisée et de gonfler à ce point le portefeuille de vos clients. Certes, c’est encore plus difficile, voire impossible à réaliser sans aucune ressource ni connaissance du SEO. Mais les quelques astuces que je vous ai données jusqu’ici ne suffiront toutefois pas.
Le SEO repose sur la technique, le netlinking et le contenu. En rédaction web, nous intervenons essentiellement sur ce dernier aspect. Or, pour consolider son référencement naturel, il importe de concevoir une stratégie éditoriale solide sur le moyen ou long terme. Pensée en amont, celle-ci doit correspondre en profondeur à votre identité et au public que vous voulez toucher.
Pour positionner vos articles de blog ou vos pages fixes, les robots de Google prennent aussi en compte l’intégralité de votre architecture de site et la pertinence de vos contenus sur la durée. Il faut donc vous appuyer sur une stratégie éditoriale — et pourquoi pas, par exemple, sur une stratégie de sobriété éditoriale.
???? Retenez ceci : en mettant en place une stratégie durable et efficace, vous indiquerez clairement à Google quelle est votre direction et vous l’aiderez à bien vous positionner.
✔ Pour découvrir le métier de la rédaction web dans toutes ses dimensions, lisez vite Le guide du rédacteur web SEO freelance. Les étapes de A à Z pour créer une activité qui dure.
Vous l’avez déjà lu ? Parfait ! Alors, je vous invite à découvrir sans plus attendre l’offre de formation FRW.
À bientôt !
Nicolas Delforge, ancien élève Origami 5 et coach FRW.