En tant que rédacteur, vous connaissez parfaitement le trafic organique. Saviez-vous qu’il existe 6 sources de trafic ? Entre le SEA, les emails et les réseaux sociaux, les leviers d’acquisition de trafic ne manquent pas pour toucher de nouveaux internautes et les fidéliser… sans oublier de les convertir. Toutes les explications sur les canaux pour booster le nombre de visites sur un site dans cet article.
1/ Trafic organique : une source « bio » ????
Il s’agit des visiteurs qui arrivent sur le site après avoir tapé une requête dans un moteur de recherche et cliqué sur un lien non-sponsorisé.
Il s’obtient parfois par le plus grand des hasards, lorsqu’un texte non-optimisé parvient à se placer dans les premiers résultats du moteur de recherche. Ne rêvez pas, c’est rare. Généralement, il s’obtient grâce au travail acharné de développeurs, spécialistes SEO, rédacteurs… sans oublier la machine à café.
Ces experts boostent le positionnement du site en améliorant son contenu, sa stratégie de netlinking et ses performances techniques.
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C’est le Graal des sources de trafic, car il garantit des résultats à long terme. Certes, il y a un investissement de départ, des mises à jour nécessaires, une veille SEO et sectorielle… Mais il ne faut pas payer de campagnes de promotion chaque semaine pour relancer les visites. De nouveaux internautes arrivent régulièrement. Mieux encore : ils sont qualifiés et trouvent le contenu qui correspond parfaitement à leur intention de recherche.
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2/ Trafic payant
Il s’agit des visiteurs qui ont cliqué sur une annonce. Elle peut être située sur la page de résultats ou sous forme d’encart publicitaire sur un site.
Chaque moteur de recherche a sa régie publicitaire (Google Ads, Bing Ads…). Elle permet de diffuser des publicités (annonces Google Ads ou Réseau Display) lorsque certains termes sont recherchés par des internautes ou qu’ils ont un intérêt pour certains produits ou services.
Ce canal d’acquisition de trafic est efficace pour les actions de promotions ponctuelles (le lancement d’un nouveau produit notamment). Sous forme d’encarts publicitaires, il peut être intéressant pour les gros e-commerces qui veulent convertir les consommateurs hésitants.
En revanche, c’est intenable à long terme. En effet, le moteur de recherches est rémunéré dès qu’un internaute clique sur une annonce ou réalise une conversion.
Le défaut majeur de cette solution est sa brièveté : le site reçoit des visites tant que l’annonce est diffusée. Après, si le référencement naturel n’a pas été travaillé, c’est fini. C’est donc une stratégie de court terme.
3/ Réseaux sociaux
Les visiteurs viennent sur le site après avoir cliqué sur un lien diffusé sur un réseau social (Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, YouTube…).
À moins de diffuser des annonces natives au réseau, ce trafic ne se crée pas du jour au lendemain. Vous devez créer des contenus suffisamment intéressants pour donner envie aux internautes de les partager. Malgré cela, vos résultats dépendront de la communauté : vos textes auront plus de succès si elle est forte et engagée. Il s’agit donc d’une synergie entre les contenus et la communauté, l’un entraînant le développement de l’autre.
Cette source de trafic est très intéressante. Certains visiteurs connaissent déjà le site et ont de l’intérêt pour ses produits ou services. Les autres ont cliqué sur un lien partagé par un membre de leur propre réseau : ils arrivent donc sur le site avec un a priori favorable.
4/ Trafic référent
Selon Google, cela « correspond au segment de trafic qui arrive sur votre site via une source différente, comme un lien ou un autre domaine, par exemple ». Les visiteurs sont donc dirigés vers votre site au départ d’un autre grâce à un lien externe.
Le trafic référent peut se bâtir grâce à des contenus de qualité qui seront considérés comme des sources fiables par d’autres éditeurs de site. Il peut aussi s’agir d’articles invités rédigés pour des blogs tiers à titre gracieux. Ces derniers n’auront toutefois de valeur réelle que si l’hôte traite d’une thématique similaire ou complémentaire. Les backlinks peuvent aussi apparaître sur des comparateurs de produits, des annuaires… Enfin, une partie du trafic référent vient de metamoteurs tels que Ecosia ou d’agrégateurs comme Feedly ou Old Reader.
L’intérêt avec ce trafic, c’est que l’on peut faire connaître un blog ou un site auprès d’une nouvelle audience, en principe qualifiée. Dans ce cadre, le lien peut être vu comme une recommandation pour les internautes. C’est également une forme de recommandation pour Google, car certains backlinks permettent d’améliorer le positionnement d’un site dans les résultats de recherche.
5/ E-mails
Les visiteurs arrivent sur le site après avoir cliqué sur un lien reçu par courriel. Bien entendu, il ne s’agit pas de n’importe quel e-mail, mais d’une campagne soigneusement suivie. Autrement dit, les newsletters, promotions et toute communication externe.
Les autorépondeurs dévoilent certaines statistiques précieuses telles que le taux d’ouverture ou de clics. Elles permettent d’améliorer le libellé et le design des courriels. Mais elles ne donnent aucune information sur le taux de conversion (au sens large). Cette information se trouve dans Google Analytics.
Pour découvrir le parcours des abonnés lorsqu’ils arrivent sur le site, vous avez deux possibilités :
- espérer que l’outil identifiera correctement l’entièreté du trafic provenant d’une campagne emailing ;
- ou prendre les devants et utiliser le Campaign URL Builder.
Ce logiciel simple est mis à votre disposition par Google pour suivre les liens. Vous pouvez identifier la source, la campagne et d’autres éléments. Cette technique permet d’obtenir des données plus sûres. En effet, il semble qu’une partie des visites engendrées par les emails tombent dans la catégorie « trafic direct ».
Ce canal d’acquisition de trafic est probablement le plus efficace pour la conversion. Les abonnés sont plus motivés que les autres visiteurs, car ils ont déjà accompli une action importante : donner leur adresse courriel. C’est une preuve de confiance. De plus, vous les contactez directement, dans le confort de leur boîte de réception, loin du brouhaha des réseaux sociaux ou des distractions des moteurs de recherche. Enfin, vous avez assez d’informations pour les toucher au bon moment avec le bon contenu.
6/ Trafic direct
Qualifié de « direct » dans Google Analytics, il devrait être renommé « trafic d’origine non identifiée ». Et cela englobe une variété de cas presque infinie, notamment :
- L’utilisateur saisit directement l’URL dans sa barre de recherche.
- Il clique sur un lien sauvegardé dans ses favoris.
- L’internaute suit un lien situé dans un document offline.
- Il clique sur un lien situé sur un site en https vers un site en http.
- Le code de tracking est absent ou mal configuré.
- Le lien se trouve sur un média social obscur (privé : WhatsApp, Facebook Messenger, Skype, etc.).
En l’état, vous n’avez pas de maîtrise sur cette source de trafic. Vous ne pouvez même pas en tirer de conclusions. Pour y remédier, vous devez d’abord corriger les erreurs (liens de tracking, https…). Pour le reste, vous pouvez utiliser le Campaign URL Builder.
J’espère que cette courte description des leviers d’acquisition de trafic vous permet de mettre le référencement naturel en perspective.
Pour augmenter le trafic social de ce site, n’hésitez pas à liker et partager???? !
Anne Beckers – équipe FRW, ancienne élève Origami.
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