Je remarque que le SEO effraie de nombreux rédacteurs web débutants et je ne m’en étonne pas. Au début, je n’y comprenais rien non plus et ça me semblait terriblement ennuyeux. Aujourd’hui pourtant, j’adore rédiger des articles optimisés car je trouve ça vraiment ludique. Bref, dans cet article je vais vous aider à comprendre les bases du SEO afin que vous puissiez échanger sereinement avec vos futurs clients. Vous êtes concentrés ? On y va, et rassurez-vous, je vais essayer de faire simple !
Qu’est-ce que le SEO ?
SEO signifie Search Engine Optimization, soit optimisation pour moteur de recherche en français. Travailler le SEO d’un site consiste donc à l’optimiser afin qu’il apparaisse dans les premiers résultats de Google, Bing, Yahoo, etc. En règle générale, on vise principalement l’optimisation pour Google, étant donné que plus de 90 % des requêtes sont tapées sur ce moteur de recherche en France.
Pour optimiser un site pour le référencement naturel, on doit prendre en compte :
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- le contenu rédactionnel (je vais détailler tout ça un peu plus bas) ;
- le maillage interne et externe (c’est-à-dire les liens hypertexte) ;
- la vitesse de chargement du site ;
- l’architecture globale (pour offrir une bonne expérience à l’utilisateur).
Comprendre le SEO et son importance
Si vous réussissez à comprendre les tenants et les aboutissants du SEO, vous aurez en principe moins de mal à aborder cette technique. Je vais donc essayer de vous expliquer avec des mots simples de quoi il s’agit exactement.
▶️ À lire aussi : Qu’est-ce que le SEO ? Explications pour les Nuls
SEO et SEA : la différence
Il existe deux types de référencement :
- le SEO : le référencement naturel ;
- le SEA : le référencement payant.
Un site bien référencé de manière naturelle va apparaître “naturellement” dans les premiers résultats de Google. C’est-à-dire idéalement sur la première page de résultats, voire encore mieux, dans le top 3.
Les sites qui ont recours au SEA payent une campagne sur Google AdSense pour apparaître dans les premiers résultats de Google. C’est facilement reconnaissable car, dans le cas du SEA, on voit un petit encart “Annonce” qui apparaît sous la meta description. Une fois cette campagne terminée, le site disparaîtra des premiers résultats.
Lorsque je parle de “résultats”, il s’agit bien entendu des sites proposés lorsqu’on tape une requête sur Google. Par exemple, si vous tapez “formation rédaction web” dans la barre de recherche Google, mon blog sera (normalement) en première position des résultats naturels, sous quelques annonces payantes… Mais ce n’est pas si simple, car Google s’adapte à vos attentes.
Je ne vais pas m’attarder pas sur ce sujet trop vaste aujourd’hui, mais en gros, Google vous fournit des réponses en fonction de vos centres d’intérêt et de votre position géographique. Si vous voulez obtenir des résultats neutres, il vous faut ouvrir une page vierge en “navigation privée” (sur Chrome par exemple) et définir la position géographique de votre choix dans les paramètres avancés.
Pourquoi les sites veulent-ils être bien référencés ?
La grande majorité des sites Internet sont faits pour partager des informations et/ou pour vendre des produits. Leur but est d’être fréquemment visités, c’est-à-dire d’avoir un bon trafic organique. Aujourd’hui, seulement quelques blogs amateurs ne se soucient pas de leur nombre de vues et se contentent de mettre en ligne des photos et articles afin de les partager avec leurs proches (les réseaux sociaux remplacent souvent les blogs dans ce rôle).
Ce que le rédacteur débutant doit comprendre, c’est qu’il existe finalement assez peu de moyens d’obtenir du trafic. Les possibilités sont les suivantes :
- partager ses articles sur les réseaux sociaux, tous les jours, sans relâche ;
- payer une campagne Google AdSense ;
- payer d’autres campagnes de publicité ;
- acheter des backlinks (des liens qui pointent vers le site) ;
- travailler leur référencement naturel (SEO), eux-mêmes, ou à l’aide d’une agence de stratégie digitale spécialisée dans ce domaine.
Si l’on fait le point, on se rend compte que seulement deux de ces solutions sont “durables”, il s’agit de l’achat de backlinks et du référencement naturel. Les backlinks vont en effet être actifs durant des années et vont donc apporter du trafic sur le long terme au site en question. Le référencement naturel va permettre de bien positionner le site sur des requêtes clés, et donc, de lui apporter un flux d’internautes pré-filtrés, jusqu’à ce qu’il soit devancé par un autre site mieux référencé.
La puissance du référencement naturel
Il faut comprendre que l’internaute qui arrive sur un site après avoir tapé une requête sur Google est un lecteur d’excellente “qualité”. Je m’explique : le visiteur qui “atterrit” sur un site après avoir vu une pub ou un article sur Facebook ne sera pas prédisposé à rester concentré sur ce qu’il lit. Il était en train de faire autre chose (regarder son fil Facebook, visiter un site, etc.) et a cliqué par curiosité sur une pub qui l’a interpelé. Rapidement, il lit l’article en diagonale avant de retourner à ses occupations. Résultat : il oublie vite ce qu’il vient de lire et ne retient absolument pas le nom du site/blog sur lequel il a cliqué.
Le visiteur qui provient de Google a en revanche un tout autre parcours. Il se pose une question, se rend sur son moteur de recherche et tape une requête dans l’espoir de trouver des informations qui vont le “nourrir”. Rapidement, il “scanne” les réponses dans les résultats de Google et sélectionne la proposition qui lui semble la plus pertinente. Souvent, l’internaute fait confiance à Google et se dit que les premiers sites proposés sont sans doute les plus pertinents. Les 3 premiers résultats proposés sont les plus “cliqués”. Le Graal étant bien entendu la première position.
Plus d’explications sur le lien entre bon contenu rédactionnel et augmentation du trafic organique dans cette vidéo :
L’effet boule de neige du SEO
Je vous en ai déjà parlé, l’algorithme de Google (qui définit le positionnement des sites dans les résultats du moteur de recherche) prend en compte de nombreux paramètres dont le temps passé sur le site et le taux de rebond.
Le taux de rebond correspond au pourcentage de visiteurs qui quittent le site après s’être rendus sur une seule page. Plus le taux de rebond est bas, plus le site est pris au sérieux par l’algorithme. Car cela lui indique que les internautes sont intéressés par le contenu et qu’ils ont envie de rester sur le site pour obtenir d’autres informations. Au final, plus les visiteurs s’intéressent au site, plus ils reviennent dessus et y restent longtemps, plus Google estime que ce site est important et qu’il doit être bien positionné.
Pourquoi je vous explique tout ça ? Pour vous faire comprendre à quel point travailler le SEO est important pour vos futurs clients. Si vous les aidez à bien référencer leur site, ils gagneront du trafic de qualité dans la durée. Ils auront ainsi de grandes chances de voir leur chiffre d’affaires augmenter et leur investissement en référencement payant baisser ! Voilà pourquoi les rédacteurs web SEO sont si prisés et bien rémunérés.
Plus d’infos ici ????
Bases du SEO : que doit maîtriser le rédacteur web ?
Sur les plateformes de rédaction, les auteurs ne sont pas censés connaître les bases du SEO car ils sont considérés comme débutants. Sauf s’ils sont notés 5 étoiles sur Textbroker et qu’ils ont précisé être à l’aise dans ce domaine dans leur profil. En revanche, un rédacteur web qui contacte un client en direct doit de préférence connaître les principes de base s’il veut être pris au sérieux.
Qu’est-ce qu’un contenu rédactionnel optimisé ?
Je pourrais passer des heures à écrire sur les différentes manières d’optimiser un contenu rédactionnel… mais ici je vais me contenter d’évoquer les éléments les plus importants :
Le balisage html
J’ai écrit un article complet sur le balisage HTML, je vous conseille fortement de le lire, cela m’évitera de me répéter. C’est très simple à comprendre et à saisir, il faut moins de 10 minutes à un futur rédacteur web pour comprendre les “subtilités” du langage html.
Le titre
Ici il faut distinguer deux choses :
- le title : ce qui apparaît en bleu dans les pages de résultats de Google ;
- le H1 : la première phrase qui apparaît tout en haut d’un article.
Le title doit être optimisé, le H1 pas forcément.
Pour optimiser un title, mieux vaut utiliser la requête que l’on souhaite travailler au début. Par exemple, si je veux optimiser un article sur le groupe de mots clés “rédacteurs web”, mieux vaut créer un title comme celui-ci :
« Rédacteurs web : blablabla »
plutôt que
« Blablabla des rédacteurs web ».
Le contenu
Pour être bien indexé par Google, un contenu doit faire au minimum 300 mots, sauf s’il s’agit d’un article d’actualité. La plupart de vos clients vont donc vous demander d’écrire des textes de 300 mots ou plus.
Le contenu doit comprendre une introduction ou un chapô, des paragraphes et une conclusion avec si possible un CTA (call to action). Je détaille tout cela dans mon article comment structurer un article de blog. Vous apprendrez également à placer les mots clés dans ce même article.
Les liens hypertexte
Il est possible que certains clients vous demandent de “renforcer le maillage interne” en ajoutant des liens hypertexte. Il s’agit ici de créer un lien sur une “ancre”, c’est-à-dire un mot ou un groupe de mots qui vont renvoyer vers une autre page du site. Comme je l’ai fait ci-dessus avec mon lien vers l’article “comment structurer un article de blog”.
Votre client va peut-être aussi vous demander d’insérer des liens externes, dans ce cas vous devrez intégrer un lien hypertexte vers un autre site (par exemple, une source ou bien un produit à vendre).
Les images
Il est fréquent de devoir fournir des images aux clients. Ils vous proposent dans la plupart des cas de donner le lien de l’image choisie sur Fotolia ou Shutterstock par exemple. Si le client vous demande un titre optimisé pour l’image, vous devez fournir simplement les mots clés, sans articles et sans accents, séparés par des tirets.
Par exemple, si je reprends la requête “rédacteurs web” et que le titre de l’article est “Rédacteurs web : comment trouver des clients”, le titre de l’image pourra être simplement “redacteurs-web” ou bien “redacteurs-web-trouver-clients”.
➡️ Plus d’infos ici sur l’optimisation SEO des images
La méta description
La méta description est extrêmement importante car il s’agit du texte qui va apparaître sous le title, dans la page de résultats de Google (la SERP). Jusqu’en décembre 2017, la méta description pouvait faire 320 caractères. Puis à partir de janvier 2018, Google l’a soudain limitée à 160 caractères. Il reste néanmoins possible de rédiger des méta description longues de 300 caractères, mais les derniers mots n’apparaîtront pas dans la SERP. Alors pour aider votre référencement, il est préférable que votre requête et vos mots clefs apparaissent au tout début de la méta description.
Vous le verrez, il n’est pas rare qu’un client vous demande de lui envoyer une méta description de votre article. Vous devrez donc résumer la page et la copywriter pour donner envie aux internautes de cliquer. La méta description a un pouvoir immense puisqu’elle peut générer un clic si elle est séduisante ou bien être ignorée si elle ne donne pas l’eau à la bouche des potentiels visiteurs !
Je pense avoir fait le tour des bases du SEO pour futurs rédacteurs web. Ouf, c’était long, mais j’espère que c’est assez clair pour vous. Je vous invite fortement à mettre cet article de côté et à le relire de temps en temps car au fur et à mesure que vous avancerez dans votre projet (devenir rédacteur web), tous ces termes vous deviendront familiers et mon article vous semblera de plus en plus limpide.
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Bonne rédac’, et bonne optimisation !
Lucie (cliquez sur mon prénom pour accéder à ma page Facebook !)
2 Responses
salut Lucie et bonne année, tes articles sont toujours très clairs et précis, ils sont d’une grande aide, merci !
Bonjour Lucie,
J’en profite aussi pour vous souhaiter une bonne année 2018 de rédactrice à rédactrice ????
J’aime bien vos articles de blog.
Audrey