Si vous vous intéressez à la rédaction web, vous avez certainement remarqué que les techniques d’écriture sont très différentes de celles de la presse papier. Bien écrire pour le web impose de s’intéresser à la fois au lecteur et au commanditaire/client tout en prenant en compte le support et l’environnement de lecture. Le rédacteur web ne se contente pas de rédiger, il transmet un message clair, à forte valeur ajoutée, le tout avec un soupçon de SEO et une once de copywriting. Vous pensez que l’exercice est difficile ? Vous avez raison, c’est certainement pour cela que le BON rédacteur web est une espèce rare ! Suivez-moi, je partage tout de suite avec vous 7 bonnes pratiques en rédaction web !
1 – Bien choisir ses titres… tout un art !
Être capable de rédiger un bon titre n’est pas quelque chose d’inné. La pratique et l’analyse des résultats en terme de trafic et de CTR (taux de clic) peuvent aider le rédacteur web SEO à s’améliorer au fil du temps.
Lorsqu’il débute, le rédacteur doit réussir à trouver des titres percutants, capables de se positionner sur une requête intéressante. Le but est de profiter de l’effet de surprise tout en donnant une chance au title d’apparaître un jour dans le top du SERP (pages de résultats de Google).
Mon conseil : choisissez des titres qui vont droit au but et qui résument parfaitement le contenu de la page. Par exemple, préférez : “Bonnes Pratiques en Rédaction Web | X Conseils” à “Je vous explique comment écrire pour le web”.
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2 – Soigner l’introduction
On dit qu’on se fait un avis définitif sur une personne en la regardant quelques secondes… c’est la même chose avec un contenu ! Si l’intro est mauvaise, le lecteur n’aura certainement pas envie de lire la suite.
Prenez en considération le fait que le regard de l’internaute suit une logique en “F”, il se concentre d’abord sur le titre et l’intro, puis scanne l’article avant de s’y attarder. Si vous ne savez pas du tout comment rédiger une introduction, je vous conseille d’utiliser la technique des 5W, à savoir, répondre aux questions :
Who ? Why ? When ? What ? Where ?
(répondez en français, ce sera mieux, hein ! ;-))
Vous pouvez également reprendre la vieille méthode de la pyramide inversée, c’est-à-dire donner un maximum d’informations au début pour captiver le lecteur, avant de livrer d’autres détails dans le reste du contenu.
3 – Préparer sa structure, une technique basique
Que vous rédigiez un article de blog, une description de produit ou une page à propos, vous devrez dans tous les cas préparer une structure. L’internaute peut lire un article pour se divertir, mais dans la majorité des cas, les internautes surfent sur le web pour trouver une information précise (d’où le succès de Google). Un client qui attend du contenu optimisé a pour objectif de répondre à un besoin, il est donc essentiel de préparer une structure afin de suivre un fil conducteur et ne pas se perdre dans des récits flous.
Un article de blog suit généralement une structure du type : Title / H1 / Intro / H2 / Paragraphe / H2 / paragraphe, etc.
Une page de site peut avoir la même structure qu’un article de blog mais peut également ressembler à cela : Title / H2 / paragraphe / H2 / paragraphe
Une description doit quant à elle contenir un maximum d’informations en 50 à 300 mots, le tout avec des appels à l’action ou de la “promotion” du produit sans jouer les marchands de tapis.
L’idée en plus : la méthode AIDA
Connaissez-vous la méthode AIDA ? Très utilisée en content marketing, cette technique repose sur 4 mots : Attention – Intérêt – Désir – Action. Elle peut être très pratique en cas de panne d’inspiration !
Plus d’infos sur cette méthode dans cette vidéo :
4 – Prendre en compte l’interaction
L’internaute ne se contente pas de lire un contenu, il interagit avec celui-ci en faisant défiler la page, en cliquant sur des liens, des images ou des vidéos. Il peut aussi être surpris par des notifications, des sons, etc. La rédaction web prend en compte tous ces paramètres.
Par ailleurs, le rédacteur web peut être amené à intégrer des liens hypertexte dans ses contenus (liens internes et/ou externes).
5 – Ne pas négliger les supports de lecture
L’auteur doit garder à l’esprit que son lecteur est peu concentré et qu’il peut le perdre à tout moment ; d’où l’importance d’offrir un contenu à forte valeur ajoutée, avec si possible des phrases courtes, claires et concises, sans jargon ou vocabulaire trop “lourd”.
Qu’il lise sur un écran d’ordinateur, sur un smartphone ou une tablette, le lecteur n’est généralement pas disponible à 100 %, il est de ce fait indispensable de tout mettre en œuvre pour que le message soit limpide, sans fioriture ni blabla.
6 – Opter pour un langage universel et des termes intemporels
La rédaction web a un coût, aussi, la plupart des clients espèrent profiter de leurs contenus le plus largement et le plus longtemps possible. Mieux vaut donc opter pour un langage universel (évitons les termes trop franchouillards ! ;-)) et pour des contenus non datés (sauf lorsqu’il s’agit d’une actualité). N’oubliez pas de rester neutre, sauf si vous écrivez pour une organisation engagée ou un parti politique bien sûr !
7 – Suivre un fil conducteur, votre Guide de rédaction
L’idéal pour réussir à suivre un fil conducteur est de préparer une structure pertinente, celle-ci vous sera utile pour ne pas vous égarer. N’oubliez pas non plus de répondre à la question que vous posez dans votre titre ou de développer ce que vous annoncez ; un lecteur déçu est un lecteur perdu !
Mon conseil : pensez toujours à jeter un dernier coup d’oeil à vos H2 avant de valider votre titre, si vous voyez que ce n’est pas pertinent, alors, revoyez votre structure.
➡️ Lire aussi mon article sur les points à vérifier avant de rendre un article à un client
Exemples de deux structures d’article de blog :
Structure peu pertinente
Title : Comment choisir ses mots clés ?
H2 – 1 – À quoi servent les mots clés ?
H2 – 2 – Quand et comment placer ses mots clés ?
H2 – 3 – Comment j’écris un texte optimisé
Ici, le rédacteur ne répond pas du tout à la question qu’il a posé dans son titre, il nous parle de mots clés, certes, mais il n’explique pas vraiment comment les choisir (ou s’il le fait, on ne sait pas où aller chercher l’info).
Structure pertinente
Title : Comment choisir ses mots clés ?
H2 – 1 – Utiliser des outils pratiques et gratuits (des exemples seront donnés en H3)
H2 – 2 – Observer la concurrence pour choisir ses mots clés
H3 – 3 – Se mettre dans la peau de l’internaute
Cette fois, le lecteur peut espérer obtenir des réponses concrètes, on lui propose du contenu avec de la valeur ajoutée, il comprend qu’il va apprendre quelque chose et que l’auteur ne va pas « tourner autour du pot » pour finalement lui proposer un texte vide. Bonus : la requête clé « choisir ses mots clés » est reprise dans un H2, ce qui est bon pour le référencement.
Vous l’aurez compris, la rédaction web est bien différente de la rédaction « classique ». Le rédacteur doit prendre en compte plusieurs paramètres et s’adapter aux besoins de ses clients tout en offrant un maximum de « confort » aux lecteurs. Alors, prêt(e) à relever le défi !?
C’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu et que vous avez appris 2-3 trucs 😉 Si c’est le cas, faites-moi signe avec un petit « j’aime » ou un partage.
J’en profite aussi pour vous rappeler que j’alimente régulièrement ma chaîne YouTube avec plein de petites astuces autour de la rédaction web ! Je suis aussi très présente sur Facebook, n’hésitez pas à « liker » ma page 😉
Bonne rédac’ !
Lucie
2 Responses
Merci pour ton article très intéressant.
Merci Lucie pour cet article.
A propos de mots clé, quel outil utilises-tu pour les trouvers ?