Quand on veut devenir rédacteur web et qu’on n’a pas encore « les pieds dedans », on a énormément de mal à savoir à quoi ressemble réellement une journée de freelance. Quels sont les types de contrats proposés ? Un rédacteur web est-il payé au mot ou à la pige ? À l’heure ou au feuillet ? Peut-on espérer avoir des clients sur le long terme et comment les garder ? Je vous propose aujourd’hui un article complet pour partager mon expérience de rédactrice web… elle est personnelle, oui, mais vous donnera une idée de ce qui est possible et envisageable.
J’en profite pour remercier tou(te)s mes lectrices et lecteurs qui me posent des questions par e-mail, en coaching ou en commentaires et qui me permettent ainsi de rédiger des articles pertinents (du moins je l’espère !) qui répondent aux attentes de mes autres lecteurs (plus discrets) 😉
Lucie, combien as-tu de clients en rédaction web ?
Voilà une question qui revient souvent ! En principe, les personnes qui me la posent veulent savoir combien j’ai de clients réguliers (avec qui je travaille tous les mois, depuis plus d’un an par exemple). J’en ai donc actuellement 5, parmi eux, 4 agences de stratégie digitale et un client direct.
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Je vous en ai déjà parlé, je suis toujours ouverte à de nouveaux projets car ce que je fais me plaît énormément, j’aime découvrir de nouvelles façons de travailler et j’aime me « frotter » à de nouveaux sujets. Aujourd’hui encore, il m’arrive d’accepter de travailler avec de nouveaux clients, juste pour vivre une nouvelle expérience (et si ça me plaît, partir sur du long terme).
Comment je fais pour m’en sortir au niveau du planning ? Et bien je refuse les commandes qui m’intéressent le moins et j’accepte celles qui m’inspirent le plus et sont les plus rentables.
Rédaction au mot, à l’heure, au feuillet ? Dis-nous tout !
Rédaction web rémunérée au mot
Très souvent, il convient de fixer un prix au mot avec le client (dans la majorité des cas). Il ne s’agit pas de rédiger exactement le nombre de mots demandé, il y a généralement une fourchette à respecter.
Je conseille souvent de se brader au début puis d’augmenter ses tarifs une fois que l’on a réussi à se rendre indispensable. Finalement, c’est un peu comme si vous vouliez vendre un superbe gâteau, délicieux, dont vous seul(e) avez le secret… avant-même de l’avoir fait goûter à votre potentiel client. Dans ce genre de cas, il risque fortement de refuser votre offre. En revanche, si vous lui faites goûter et qu’il l’apprécie, puis que vous lui proposez la part à 1 € pendant plusieurs mois, vous aurez de grande chances de le rendre accro. C’est à ce moment-là que vous pourrez lui annoncer la mauvaise nouvelle : « finalement, ma part de gâteau est désormais affichée à 2 € car elle les vaut » 😉
Bon, vous avez compris le principe !? Bref, bradez vos prix, c’est le meilleur moyen de trouver des clients, de les rendre accro et de les garder (les clients qui refusent les augmentations de tarifs sont trèèèèèès rares, ou alors c’est que vous ne les avez pas rendu accro’ !).
Première parenthèse
Je précise aussi que vous ne devez pas choisir vos clients n’importe comment : démarchez de préférence des clients qui ont bien réussi à monétiser leur site. Un site qui ne vend rien où n’est pas rentable a forcément peu de moyens… Le bénévolat, c’est bien sympa, mais pour vivre de la rédaction web, il faut forcément travailler pour des clients qui vous rémunèrent ! Ceux qui refusent de mettre le prix ont généralement des sites « bas de gamme », passez votre chemin !
Rédaction web rémunérée à l’heure
Du jamais vu pour ma part ! Il m’arrive en revanche de travailler l’optimisation d’articles à l’heure. En d’autres termes, j’interviens sur des contenus déjà publiés afin de les faire remonter dans les résultats de Google. Dans ce genre de cas, je suis souvent payée à l’heure. Autrement, pour de la rédaction « pure », ça ne m’est jamais arrivé.
Des témoignages ?
Rédaction web rémunérée au feuillet
Un feuillet correspond généralement à 250 mots (soit une demie page Word).
Certains sites demandes des rédactions courtes mais cela reste relativement rare car Google indexe davantage les pages qui ont un minimum de 300 mots.
Vous ne le savez peut-être pas mais lorsque Google reconnaît qu’un contenu sur l’actualité a été posté, il l’indexe très rapidement, et ce, même si le contenu est très court.
Deuxième parenthèse
Dans mes souvenirs, il me semble justement que Blasting News demande des textes de type « feuillet ». Le texte est très court mais étalé en colonne (c’est horrible !) et entouré de pubs de tous les côtés. Bref, tout ça pour vous dire que les clients dans le domaine de l’actu vous demanderont certainement des articles au feuillet. Les prix varient considérablement. Pour être juste au début, je vous invite à prendre votre tarif de base au mot et de le multiplier par 250. Par exemple, si vous prenez 5 cts / mot, demandez 12,50 € pour un feuillet. Vous pouvez aussi arrondir au-dessus si les briefings sont lourds ou si les sujets à traiter sont complètement différents d’un article à l’autre (si par exemple vous avez un lot de feuillets avec un article à rédiger sur les chats, un autre sur les motos, un autre sur le yoga, etc.).
Autres types de rémunération en rédaction web
On peut aussi être payé :
- à l’e-book (j’adore !) ;
- au texte d’infographie ;
- au communiqué de presse ;
- à l’e-mail de newsletter ;
- au commentaire de forum (pas bieeeeen !) ;
- au faux avis sur un produit (pour l’éthique, je n’ai jamais accepté !).
Il doit y avoir d’autres formats que j’ai oubliés. Vos commentaires et témoignages seront encore une fois les bienvenus 🙂
Des commandes individuelles ou par lots ?
Ma réponse va être très claire : je n’accepte plus les commandes uniques ! Perdre du temps avec un client à envoyer des e-mails, à poser des questions sur le briefing puis à faire une facture pour 50 €, très peu pour moi ! Je vous en parlerai bientôt, je fais toujours en sorte d’optimiser mon temps, je fais aussi ce métier pour la liberté qu’il m’apporte, ce n’est pas pour perdre dans mon temps dans l’administration !
Je fais donc en sorte de négocier des commandes par lots avec mes clients : ils m’envoient souvent un seul briefing pour 4-5 articles minimum. Je remets les lots aux dates indiquées puis je facture mes clients une fois par mois (certains en début de mois, d’autres au milieu ou à la fin).
Sur quels supports rends-tu tes articles ?
Cela varie énormément. Certains clients veulent du Word, Arial, 11, avec texte ajusté par exemple, tandis que d’autres se fichent éperdument du format et de la mise en page.
Je remets mes articles :
- en fichiers Word ;
- directement rédigés sur WordPress (les clients m’enregistrent comme éditrice) ;
- sur Google Docs ;
- sur leurs propres plateformes de rédaction ;
- directement sur leur site web (ils me donnent les accès) ;
- en fichier Open Office ;
- directement sur les plateformes de leurs clients (quand il s’agit d’agences de stratégie digitale) ;
- sur des plateformes de partages (de type Trello, Sellsy ou Evernote par exemple) ;
- en partage sur DropBox ou d’autres clouds.
Les clients ont toujours de bonnes idées, des logiciels géniaux à nous faire découvrir (d’où encore mon ouverture aux nouveaux projets et idées).
Quels sont mes tarifs en rédaction web ?
Je rappelle que je suis rédactrice web SEO, je ne suis donc pas seulement « auteur », j’écris aussi des textes qui permettent à mes clients de gagner des places dans les résultats de Google. Malgré cela, mes tarifs sont assez bas (je dis ça car j’ai lancé un appel récemment pour recruter des rédacteurs mais 90 % d’entre-eux affichaient des tarifs plus élevés que les miens…).
Il m’arrive en effet de « brader » mes tarifs et d’écrire pour 4 cts le mot voire pire, pour 3,6 cts / mot sur Textmaster. Avant de crier au scandale, comprenez une chose : je n’accepte ce type de rémunération QUE lorsque je suis sûre de réussir à rédiger très vite. Avant d’écrire cet article pour vous, je me suis amusée à me chronométrer.
Vendredi par exemple, j’avais des contenus de 580 mots à écrire, ils n’étaient pas bien payés puisque je recevais 25,50 euros pour chaque… MAIS, il m’a fallu en moyenne 18 à 33 minutes pour les écrire (je précise que j’avais pris quelques notes avant – environ 20 minutes de prise de notes pour 5 textes – ). Au final, j’ai appris plein de choses, et j’ai gagné en moyenne 60 € de l’heure pour un tarif au mot qui semble riquiqui à la base (à savoir, 4,4 cts !). C’est plus que ce que je gagnais par jour lorsque j’étais agent de voyages au SMIC (1 200 euros divisé par 21 jours travaillés = 57,14 euros / jour – j’avais un contrat de 39 h par semaine – ).
Troisième parenthèse
Bien entendu, cela demande une bonne gymnastique du cerveau, de l’entraînement, un esprit de synthèse et une organisation au poil… mais ce rythme est venu plutôt rapidement. Je vois un peu cela comme de la méditation : je pose mon téléphone assez loin de moi pour ne pas être tentée de le regarder et assez près pour l’entendre en cas de problème, je me concentre à fond sur ce que je fais et je ne pense à rien d’autre. Croyez-moi ou pas, j’adore cet état de concentration et la sensation que j’ai lorsque j’ai terminé.
On arrive au bout ! Je pense que j’ai à peu près fait le tour (et même plus avec mes nombreuses digressions ;-)). J’espère que cet article vous aura aidé à y voir plus clair. S’il vous a plu, n’hésitez pas à aimer ma page Facebook et/ou à vous abonner à mon blog (j’ai aussi une chaîne Youtube).
Sur ce, il est temps de vous laisser vous reposer les yeux !
Bonne rédac’ !
Lucie
18 Responses
Merci beaucoup pour ce post.
Je pense qu’il y a une faute de frappe dans le premier paragraphe tu as mis pige peut-être à la place de page. Bonne journée et encore merci pour tout les articles que tu publie.
Coucou Mlle Verrine,
Merci mais je voulais bien parler de pige et non de page 😉 Bonne journée à toi aussi !
Bonjour,
Merci Lucie pour tous les articles que tu prennes le temps d’écrire et de publier. On apprend toujours des choses avec toi. Je te souhaite une très bonne continuation
–> Tu as écrit que tu voulais recruter des rédacteurs, si tu le veux toujours, merci alors de me dire comment postuler 🙂
Très belle journée
Bonjour Nora,
Merci à toi pour ton message. J’ai finalement décidé de mettre en relation les potentiels clients et les rédacteurs en direct car je n’ai pas le temps de sous-traiter. Si tu veux remplir ta fiche d’information, tu la trouveras sur ma page Facebook (dans le fil d’actualité). 🙂 À très vite !
Très bien je vais y voir. Merci beaucoup Lucie
Bonjour Lucie
Merci encore pour cet article chronométré :).
Très bien écrit.
Bonjour Lucie,
Se brader, oui, mais pas trop. Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte de la valeur d’un article et qui se bradent déjà beaucoup, à mon avis à trop encourager à le faire on casse vraiment les prix ! Je crois qu’il faut savoir brader mais aussi être ambitieux. Et réussir à prendre conscience de la valeur de son travail, ce qui demande beaucoup de réflexion, d’expérience et d’honnêteté.
Aussi, quand je propose des lots, je fais parfois un lot avec un format pas cher et d’autres articles plus chers. Je le justifie en disant que certains articles seront rapides à écrire, agréables pour le lecteur, suffisants pour être indexés par google, et que les autres seront plus des contenus “cornerstore” comme di WordPress, permettront d’approfondir et de mieux se positionner comme pertinent dans un domaine. Pour le moment, cette technique marche ?
Ah, et 12,50 la pige c’est vraiment très bas comme tarif quand même, en général pour une pige (donc de l’actu) il y a plus de recherches à faire voire des coups de fils à passer ou un déplacement sur le terrain, bref des choses qui se monnayent ?
Merci pour ce retour intéressant Lucie !
Pour les piges, tu évoques un travail de journaliste, dans mon article je m’adresse plutôt aux rédacteurs web, donc à ceux qui « recyclent » du contenu déjà en ligne.
Tu as raison, il est important de ne pas se brader et de le pas inciter au « bradage » 😉
Bonne continuation !
Bonjour Lucie,
J’ai découvert votre blog il y a peu de temps et je suis vraiment en admiration face à votre investissement et votre enthousiasme. Tous les articles que vous rédigez sont précis, fouillés, complets et j’y puise beaucoup d’informations et de motivation. Alors merci pour tout et peut-être à bientôt dans une de vos formations ?
Bonjour Patricia,
Merci beaucoup pour ce retour positif qui me va droit au coeur ! 🙂
Au plaisir de vous lire.
Bonjour Lucie,
Je découvre votre site avec intérêt. Merci pour toutes ces informations. J’ai un client qui me propose un payement à la commission ? J’ai toujours été payée à l’article, donc ça m’a étonné ce mode de rémunération…
Merci
Bonjour Flavia,
En effet ce n’est pas courant… les sites de type Buzzfeed et BlastingNews fonctionnent souvent comme ça et ce n’est pas toujours bon signe ! Soyez prudente.
Bonjour Lucie!!
Je lis tes e-mails et articles quotidiennement et je les trouve très instructifs. En revanche j’ai une petite question pour toi, qui me trotte dans la tête. Tu dis que tu as été aidée à tes débuts par un rédacteur chevronné. Est-ce que c’est ce même rédacteur qui t’a aidée à trouver des clients? Avais-tu une formation dès le départ?
Je m’explique. Je suis Bac+2 (en Arts, donc presque rien à voir) et je souhaite intégrer un IUT « Métiers du livre » à la rentrée. Or, ayant perdu mon travail juste avant le confinement, je me suis dit que j’allais enfin pouvoir terminer le roman que j’écris depuis bientôt un an et j’ai sauté le pas : je suis artiste-auteur freelance. Je n’ai pas effectué de formation dans ce sens, mais je pratique l’art de l’écriture depuis que toute petite et participe régulièrement à des concours de nouvelles et ce depuis mes onze ans. Ça, ça ne compte pour aucun client, bien entendu…
Je suis inscrite sur des plateformes, mais à part « redacteur.com », aucune plateforme n’a de textes à proposer depuis un mois… scribeur marchait pourtant bien il y a deux ans, puisque j’écrivais parfois pour eux.
Le problème que je voudrais exposer, c’est que sur redacteur.com notamment, la concurrence est RUDE et que les contrats me passent tous sous le nez. J’ai tenté de démarcher des clients directs via « Welcome to the jungle », Linkedin, Malt… et je n’ai reçu AUCUNE réponse, nada.
Comment as-tu réussi à convaincre ces agences et ce client? As-tu fais du forcing ou bien as-tu des conseils quant aux sites ou plateformes de recrutement qu’il faudrait privilégier? J’ai parfois l’impression que si l’on a aucune formation, aucun contact dans le milieu, mais qu’on est un.e véritable passionné.e, les portes nous sont automatiquement fermées et je t’avoue que je commence à me décourager…
Je m’excuse quant à la longueur de ce commentaire et te remercie de prendre le temps d’écrire ces articles qui sont très clairs et précis!!
À bientôt Lucie!
Charline
Bonjour Charline,
Merci pour ton message !
Je n’ai pas travaillé avec un rédacteur chevronné, mais un référenceur, des blogueurs connus et des agences de stratégie digitale. Je raconte comment j’ai eu mes premiers clients dans cette vidéo : https://youtu.be/mWBaVw2Ofm0, j’ai aussi une autre vidéo sur ma chaîne YouTube qui explique comment trouver ses premiers clients.
J’ai commencé la rédaction web en 2012, donc j’ai pris le temps de me former doucement, grâce à mes clients. Cependant, le succès de mon blog a un peu trop démocratisé la rédaction web, et aujourd’hui, les rédacteurs débutants veulent se lancer seuls, hors plateformes… Les plateformes sont faites pour les « rédacteurs du dimanche », les clients directs pour les « vrais rédacteurs » si je puis dire.
Les enjeux n’étaient pas les mêmes en 2012 et le référencement ne se faisait pas de la même façon. Aujourd’hui, l’optimisation est devenue presque indispensable, donc sans formation en SEO et copywriting, il est en effet difficile de se faire une place.
Je ne préconise pas de proposer ses services sur des plateformes comme redacteur.com justement, c’est « la foire à Neuneu », on voit de tout et n’importe quoi et c’est très stressant pour les rédacteurs. J’incite plutôt les rédacteurs à avoir un démarche d’accompagnement, mais pour cela, il faut avoir des compétences.
La première étape est donc d’avoir de réelles compétences en rédac’ web, la deuxième, de comprendre les clients et leurs besoins et enfin, de les approcher de la bonne manière.
Ce qui est sûr, c’est que mathématiquement, il y a bien plus de contenus à écrire que de rédacteurs web et même que d’humains… 😉 Donc tout est dit !
Merci pour ta fidélité !
Bonjour Lucie,
Je comptais m’inscrire sur les plateformes de rédaction web, afin de m’entraîner à écrire, acquérir de l’expérience client, et percevoir mes premiers gains, le temps de me former et d’être opérationnelle en techniques de rédac’ web, SEO, Copywriting… mais le message de la personne qui dit que les plateformes qui marchaient avant ne proposaient désormais plus de textes aux rédacteurs, (hormis rédacteur.com sur laquelle elle dit ne pas décrocher de textes) m’inquiète.
J’avoue que ce témoignage me refroidit un peu, car si ces plateformes ont aussi peu de contenu à faire rédiger, et que le potentiel en rédac’ web est si grand que certains disent, y’a t’il un réellement un vrai potentiel pour en faire une vraie activité, sur le long terme, avec laquelle on peut raisonnablement, voire bien, vivre??
D’après tes vidéos, tu es aussi passée par ces plateformes, et ton experience ne semblait pas négative, tout du moins c’est-ce que j’ai perçu de tes témoignages.
Merci en tous les cas pour cet article, et de l’attention que tu porteras à mon message.
Bonjour Elodie,
Ta question et tes préoccupations sont très intéressantes. En fait, la rédaction web a énormément évolué ces dernières années, nous avons dû nous adapter aux exigences des moteurs de recherche et des internautes. Je ne sais pas si les plateformes proposent moins de missions ou si mon blog a lancé un effet de mode (j’ai dépassé le million de vues en fin d’année dernière), mais il est clair que de plus en plus de gens s’improvisent rédacteurs web ! Quoi qu’il en soit, ces plateformes sont délaissées par les rédacteurs web professionnels qui préfèrent travailler sur Malt comme freelance ou sur Laredacduweb.fr par exemple. Les tarifs sont trop bas pour les pro, ce qui fait que les rédacteurs de plateformes sont désormais des débutants ou non professionnels qui souhaitent simplement arrondir leurs fins de mois. Il y a donc deux catégories de clients : ceux qui passent pas les plateformes pour commander du contenu « cheap » et ceux qui passent par des rédacteurs web professionnels.
Je te confirme que la demande est toujours très forte chez les rédacteurs web avancés, tu peux écouter les interviews que je propose sur ma chaîne Youtube ou interroger mes anciens élèves… je ne vois aucune pénurie. Je suis moi-même contactée tous les jours par des entreprises qui recherchent des rédacteurs.
Je te remercie de ta réponse 🙂
Lucie, vous êtes mon mentor 🙂