Dans la famille rédacteur web, je voudrais… l’amateur ! Lui, il écrit pour arrondir ses fins de mois ou en dilettante. On lui donne un briefing et il rédige en suivant des consignes. Ensuite, je voudrais l’élève ! Lui est en apprentissage et est promis à un bel avenir. Enfin, je voudrais le professionnel ! Lui a suivi une formation ou a appris le métier sur le terrain, avec ses clients. Avec ses années d’expérience, il maîtrise mieux que quiconque les subtilités de la rédaction pour le Web et les techniques pour rédiger des contenus qui plaisent. Eh oui, la tribu des rédacteurs web est grande et devinez à laquelle appartiennent ceux que l’on qualifie de « bons » ? Je suis sûre que vous vous demandez à quoi on les reconnaît et surtout, quelle est la différence entre un bon et un mauvais rédacteur web ? Plongée dans une réalité qui n’a rien d’un jeu des 7 familles.
Qu’est-ce qu’un bon rédacteur web ? Définition
La différence entre un bon et un mauvais rédacteur web réside tout simplement dans le résultat obtenu à la lecture des contenus qu’il rédige. L’expérience de l’internaute est déterminante et seule juge sur ce point. Avec un bon rédacteur web, elle sera forcément positive. En effet, le bon rédacteur est capable de lui faire oublier qu’il est en train de lire un article. Son texte est fluide, agréable. Le lecteur n’a pas besoin de revenir en arrière pour comprendre le sens d’une phrase. Presque envoûté, il le dévore d’ailleurs du début à la fin sans en perdre une miette grâce à un fil conducteur solide, qui le tient en haleine. Mission réussie !
La force du bon rédacteur web ? Parvenir à créer des textes qui répondent parfaitement aux attentes de l’internaute. Ce dernier doit comprendre où on l’emmène et ce que le site va lui apporter comme valeur. Pour en arriver là, avant de livrer ses textes à ses clients, le bon rédacteur se demande s’il a produit un contenu satisfaisant, s’il a su générer de l’émotion, si son client va retirer des bénéfices de l’article. Bref, il prend en compte l’intégralité des intervenants (clients, internautes).
Différence entre un bon et un mauvais rédacteur web : les évidentes qualités du premier
Avoir du style et des compétences rédactionnelles
Bien sûr, les qualités rédactionnelles du bon créateur de contenu sont irréprochables (orthographe, syntaxe et typographie). Il possède aussi un bon style. Il évite alors les répétitions, le bla-bla et dispose d’un vocabulaire à la fois varié et précis. Ces points sont en fait des prérequis pour s’engager dans la voie de la rédaction web. Mais si tous les lecteurs ne sont pas nécessairement sensibles à ces critères, le suivant fera l’unanimité.
Savoir donner du relief aux contenus
Il s’agit ici de la valeur ajoutée qu’un bon rédacteur apporte à ses articles. Ils se doivent de répondre à la promesse du titre sur lequel l’internaute a cliqué. Or, combien d’intitulés alléchants mènent à des textes décevants. Rappelons qu’il doit être en parfaite adéquation avec le contenu. Cela semble être le b-a-ba, mais force est de reconnaître qu’aujourd’hui encore, ce n’est pas le cas.
Beaucoup l’oublient, mais le rédacteur web a une responsabilité. Il doit lutter contre la pollution du Web ; contre la prolifération des contenus creux, sans âme et sans autre justification d’existence que le référencement naturel. Les mots-clés placés à la truelle, les textes copiés sans même prendre la peine d’en reformuler le contenu ou d’apporter un autre éclairage participent à la médiocrité d’Internet.
Le bon rédacteur web, lui, a conscience de sa responsabilité individuelle dans le dessein collectif du Web.
⏩ À voir aussi la vidéo de Lucie qui présente les qualités d’un bon rédacteur web
Comment devenir un bon rédacteur web ?
Cultiver sa curiosité
Un bon rédacteur web se doit d’être curieux. Il s’intéresse à tous les sujets, ainsi, il renforce sa culture générale. Plus il s’informe sur des thématiques différentes, plus il produit des articles à forte valeur ajoutée et moins il perd de temps dans sa recherche de sources. Son retour sur investissement est garanti !
Acquérir les bons réflexes
Sources fiables pour ne pas passer des heures dans ses recherches ; mémorisation des synonymes pour varier son vocabulaire ; raccourcis clavier pour gagner du temps… Le bon rédacteur web a les bons réflexes. S’ajoutent à tout cela une parfaite connaissance des règles de typographie, la maîtrise de la technique de la pyramide inversée ou encore la maîtrise des structures et d’un fil conducteur solide. Il a une longueur d’avance sur les autres, qu’il met au service de ses clients.
S’entraîner
Il est évident que les qualités décrites plus haut ne s’acquièrent qu’avec l’expérience, le travail ou la formation. Il faut donc du temps pour devenir un bon rédacteur web, et ça, il faut l’accepter et rester humble, ce qui nous amène au point suivant.
Être exigeant envers soi-même avant de l’être avec ses clients
« Je ne veux pas que l’on retouche (trop) mes textes. » « Je n’écris pas à moins de 10 cts le mot. » « Je ne veux pas de client chi***. » Ces attentes sont, somme toute, légitimes et naturelles. Toutefois, tout rédacteur web doit s’assurer d’avoir les mêmes exigences envers lui-même. Rend-il des textes pertinents et fiables ? Livre-t-il des contenus irréprochables ? Si tel est le cas, alors seulement il peut exprimer ses ambitions. En bref, il ne doit surtout pas facturer une incompétence.
⏩ Aller plus loin et écouter le podcast de Lucie sur la rémunération du rédacteur web.
Se former à la rédaction web SEO et aux autres techniques d’écriture pour devenir un meilleur rédacteur
Pour devenir un bon rédacteur web, il est important de se former au référencement naturel. En effet, impossible aujourd’hui pour un créateur de contenu de passer à côté du SEO : toutes les entreprises ont besoin d’être visibles sur Internet. Mais pas seulement ! Pour générer de l’émotion chez le lecteur, l’inciter à passer à l’action ou lui donner envie de rester sur le site, le rédacteur web doit maîtriser les autres techniques de rédaction que sont, notamment, le copywriting et le storytelling. Car oui, un bon rédacteur web est aussi un copywriter et un storyteller. Il a plus d’une corde à son arc, et c’est qui le différencie du rédacteur web que l’on peut qualifier d’exécutant.
Nous venons de voir les différences qui existent entre un bon et un mauvais rédacteur web. Je ne me suis pas attardée sur les manques du « mauvais » rédacteur web, car l’objectif de cet article est d’aider à comprendre ce qui fait l’essence d’un bon rédacteur. Pointer les défauts des autres serait au mieux stérile, au pire perçu comme offensant. Et ce n’est vraiment pas le but…
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Stéphanie Soulier – Chargée éditoriale et ancienne élève Origami 4
