« Je ne peux pas travailler car je suis agoraphobe et j’en souffre énormément. » Voici le message lu sur un forum qui m’a inspiré cet article. Malheureusement, en effectuant mes recherches sur l’agoraphobie pour rédiger ce texte, je me suis rendu compte que ce témoignage était loin d’être un cas isolé. J’ai découvert que la peur pathologique de quitter son domicile touchait plus de 2 % de la population, dont une majorité de femmes. Si cet article peut aider, ne serait-ce qu’une personne, à retrouver un peu de confiance en elle en exerçant un métier qui ne la rend pas malade, alors le pari sera gagné !
Être agoraphobe : les conséquences sur le travail
Commençons par découvrir ensemble ce qu’est vraiment l’agoraphobie. Contrairement à ce que l’on entend couramment, il ne s’agit pas de la peur de la foule (ochlophobie), mais de la peur de quitter son domicile pour se rendre dans :
- des lieux inconnus ;
- des endroits difficiles à quitter d’urgence (métro, centre d’une salle de conférence…) ;
- des grands espaces ;
- des lieux publics ;
- des espaces clos (petit bureau en haut d’une tour, ascenseur, usine sans lumière naturelle…).
Ces peurs pathologiques sont parfois incomprises et moquées : le fameux « c’est dans la tête » est la pire phrase qui puisse être prononcée devant un agoraphobe. Bien sûr, que « c’est dans la tête », mais ce n’est pas moins grave pour autant. Le stress, les angoisses et les attaques de panique empêchent la personne souffrant de cette forme aiguë d’anxiété de vivre pleinement sa vie et notamment de s’épanouir dans une profession. Aller travailler, cet acte si commun pour beaucoup, se transforme en parcours du combattant pour celui qui souffre de phobie sociale.
Sur un forum, une femme avoue réussir à se faire violence et à se rendre à son lieu de travail en avalant 2 Xanax chaque jour, au détriment de sa santé… Une autre réalise être totalement dépendante de son conjoint financièrement, ce qui la met dans une situation de précarité tout en nourrissant un sentiment d’échec dont ses angoisses se repaissent. Voyons donc les 3 solutions qui peuvent permettre de renouer avec le monde du travail en douceur…
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3 métiers du web compatibles avec l’agoraphobie
Je vais exposer des métiers à exercer de chez soi. L’idée n’est pas d’être dans l’évitement et de s’enfermer dans la situation, mais plutôt de faire un premier pas vers le travail, le sentiment d’être utile et la fierté d’être capable de gagner sa vie. Être autonome financièrement, c’est aussi la possibilité de s’offrir la thérapie la plus adaptée à ses besoins. Thérapie comportementale, suivi avec une psychothérapeute, séances d’hypnose, acupuncture… autant de parcours qui ne sont pas forcément remboursés et qui donc nécessitent un investissement financier.
1 – Rédacteur web
Ce blog est spécialisé sur le sujet donc, même si je pourrais écrire des pages et des pages sur le métier que j’ai appris au côté de Lucie, je vais m’attacher à être concise. Le métier de rédacteur web consiste à rédiger du contenu destiné à être publié sur internet comme :
- une description de produit ;
- une page à propos ;
- un article de blog ou d’actualité ;
- une newsletter, etc.
Ce qui différencie le rédacteur web du blogueur, c’est que le rédacteur écrit pour les autres. Il travaille en freelance et facture ses prestations à ses clients au mot, à l’heure, à la pige ou au forfait. Je garde LA bonne nouvelle pour la fin : le rédacteur web est libre de travailler d’où il veut, du moment qu’il a son ordinateur et une bonne connexion internet (à bon entendeur…) ! C’est un métier plein d’avenir et qui offre de nombreuses opportunités pour ceux qui ont les qualités requises pour la rédaction et qui décident de s’investir sérieusement, même en étant agoraphobe !
Si, comme moi il y a 6 mois encore, vous n’y connaissez rien en rédaction web : prenez le temps de découvrir le blog de Lucie ainsi que sa chaîne consacrée à la rédaction web : informations, astuces, tutos, tout y est ! Aller, en voici une pour l’exemple :
2 – Consultant SEO
Je dirais que cette idée vient compléter la première. Après avoir découvert le métier de rédacteur web, vous pourrez vous former au SEO. Le SEO (Search Engine Optimization) désigne un ensemble de techniques à appliquer pour qu’un contenu web soit bien référencé par les moteurs de recherche. C’est ce qu’on appelle le référencement naturel par opposition aux contenus qui apparaissent grâce à la publicité.
Le consultant SEO est un travailleur du web qui propose des audits de sites ou de blogs et dont le but est d’optimiser leur visibilité dans les pages de résultats de Google (SERP).
Il analyse chaque aspect du site pour traquer les erreurs qui le pénalise et met au point la stratégie à suivre pour faire décoller la visibilité et donc le nombre de visiteurs du site.
Tous ces termes vous font peut-être peur, mais pas de panique : vous trouverez toutes les ressources dont vous avez besoin pour comprendre le SEO sur ce blog.
3 – Blogueur
Vous ne le savez peut être pas, mais il est possible de vivre du blogging. Si vous aimez écrire et que vous avez des connaissances à partager, il est tout à fait possible d’envisager devenir blogueur professionnel (ce n’est pas une blague !). C’est d’ailleurs l’objectif de la formation proposée par Olivier Roland. Lucie l’a suivie et ça lui a plutôt bien réussi ????, elle partage son avis sur la formation d’Olivier Roland ici.
Et si vous prévoyez de vous lancer dans le web entreprenariat, toujours avec Lucie, je vous conseille vivement de commencer à suivre son tout nouveau blog (créé avec son ancienne élève et nouvelle associée Marie DM) : Celles Qui Osent. Voilà une belle opportunité pour démarrer, même en souffrant d’agoraphobie !
Pour schématiser, il y a trois façons de monétiser son blog :
- l’affiliation : il s’agit de toucher une commission à chaque fois qu’un produit cité sur votre blog est acheté par votre lecteur via un lien d’affiliation ;
- la publicité : Google Adsense est un programme de publicité hyper précis très apprécié des annonceurs (car le moteur de recherche connaît tout de nos habitudes : c’est le jeu ma pauv’Lucette). Le blogueur qui installe de la pub touche une (toute petite) commission à chaque clic dessus, autant dire qu’il faut avoir un énorme trafic pour que cela soit rentable ;
- la vente de produits : en tant qu’expert dans votre domaine, vous pouvez tout à fait envisager de commercialiser vos propres produits numériques (PDFs e-books, podcasts) et/ou de la prestation de services telle que du coaching ou de la formation.
Voici donc un autre métier (chronophage s’il en est) mais ô combien passionnant, que vous pouvez tout à fait exercer à domicile (mais que ça ne vous empêche pas de sortir, on est d’accord).
Ce qu’il faut retenir
Quand on parle de travail à domicile certains pensent “assistante maternelle” ou “couturière de p’tits bavoirs”, mais il ne faut pas oublier les métiers du web qui offrent une multitude d’opportunités épanouissantes.
J’espère que cet article vous aura été utile, n’hésitez pas à le partager sur Facebook si vous pensez qu’il pourrait intéresser d’autres personnes !
Ingrid B., élève de la formation Liberté
Source : https://www.caducee.net/DossierSpecialises/psychologie/agoraphobie1.asp
11 Responses
Merci pour ce bel article ! Je ne suis pas agoraphobe mais amaxophobe (peur des véhicules), je suis très intéressée par la formation de Lucie et j’espère bientôt pouvoir la financer afin de travailler depuis chez moi sans avoir à conduire !
Cet article est très encourageant et donne le petit coup de boost qu’il faut ! Merci encore.
Salut….Je m appelle Remi Gagnon…..Je suis agoraphobe depuis que j’ai 14 ans…..Aujourd’hui j’ai 46 ans…..C’est l enfer agoraphobie pour ma part…..J’ai réussi à travailler 32 ans…j’ai commencer très jeune……et j’ai dépensé beaucoup d’énergie juste qui si pcq une journée de travail….même si j’ai réussi à me faire une carapace juste pour le travail….dans la vie de tous les jours….je me bat avec moi même constamment pour essayer d être normal……à cause du tres gros jugement…..Je peux mettre mes souliers pour sortir 6…7 fois et les enlever pcq ça ne marche….je ne suis pas capable normalement il faut que j’y alle quand il fait noir et c’est l enfer aussi…..mais moins de gens me voit…..il faut que je me concentre sur ma démarche…..toujours l impression de marcher croche….et tous les autres symptôme qui viennent avec…….Chaque jours que j’ai réussi à travailler…..une journée de travail je la ressentait comme si j’avais travaillé 3 jours…….d’aujourd’hui j’ai arrêté de travailler depuis 2 ans et demi….Pcq je suis épuisé à 46 ans…..et mon revenu est maigre et moi aussi……Pourtant je suis un bon vivant et de chez-moi j’aide beaucoup de gens pris avec différents pourcentages d anxiété dans leur vie……..Pour ma part…mon père ma maltraité…battu…et tous les jeux psychologiques possibles…..j’ai encore beaucoup de traumatisme à l intérieur de ma tête…..mais j’ai comme pas le d accepter cette situation…..Mais je suis désespérée
Merci
Remi Gagnon
Merci
Bravo, Ingrid, pour cet article instructif ! J’ai aussi beaucoup apprécié ta vidéo-témoignage. Tu es très naturelle face à la caméra, et le contenu n’a fait que renforcer ma motivation pour souscrire à la formule Liberté 🙂
Cependant, j’ai tiqué en lisant le terme « phobie sociale » dans ton article, qui traite pourtant de l’agoraphobie. Tu précises, à juste titre, que cette dernière se distingue de l’ochlophobie, la peur de la foule. Il en va de même pour la phobie sociale, qui correspond en fait à un trouble anxieux encore différent, que l’on pourrait nommer « la peur irrationnelle du jugement, de l’humiliation et du rejet de la part d’autrui ».
Voilà, bonne journée à toi !
Je suis dans le même cas et cela me fait peur pour le futur. L’autre idée est la traduction que j’ai commencé en micro-entrepreneur mais cela demande beaucoup d’effort car il faut toujours chercher des missions par agence ou particulier, bien que je sois motivée pourtant.
J’ai appris que je pouvais obtenir une aide en début d’activité, l’ACRE, mais il faut être au pôle emploi pour en bénéficier et il est nécessaire de faire un rendez-vous physique avec eux après l’inscription en ligne, ce dont je ne peux pas faire, et cela m’angoisse car je ne vis pas normalement financièrement et je me demande comment m’en sortir. Je remets tout au lendemain pour l’administration, mais rien à faire. La honte s’est emparée de moi car j’ai l’impression de ne pas être normale. J’aimerais savoir quoi faire car meme l’idée d’écrire un e-mail à pole emploi m’angoisse car je ne pense pas qu’ils se soucieront de mon agoraphobie. Cela me rend pessimiste et profondément déprimée.
Bonjour Alice, peut-être que la meilleure chose à faire dans un premier temps est de te faire accompagner par un thérapeute… Bon courage à toi.
Bonjour, je suis exactement comme vous. Je dépendais de mon mari et il vient de me quitter. Pour mon fils, j’ai décidé de me faire suivre par un thérapeute. Je n’ai jamais travaillé et maintenant mon fils et moi dépendons de ma mère. J’avais déjà honte quand c’était mon mari mais la s’est encore pire. Je suis incapable de parler aux autres, de téléphoner et même chez le thérapeute j’ai besoin de quelqu’un avec moi. Je sais se que tu ressens, cette impression d’être inutile, la honte et le désespoir. Mais je sais que je vais finir par y arriver pas pour moi, mais pour mon fils. Même si je dois me battre des années pour ça. Je vous souhaite de trouver votre force qui vous poussera à y arriver.
Bonjour Alice ma fille souffre de la même pathologie que vous … serait-il possible de prendre contact avec vous pour en parler ? Merci sincèrement
15 années d’agoraphobie, je compatis mais vivre sa vie en fonction de l’agoraphobie, ce n’est pas vraiment une bonne idée. L’agoraphobie se soigne! Encore faut-il comprendre pourquoi on est mal et qu’est-ce qui nous fait réellement peur. Faites-vous accompagner par des gens qui ont vaincu cela ou des thérapeutes spécialisés en TCC par exemple. La vie existe après l’agoraphobie. Arrêtez la survie, choisissez la vie! Je suis coach, agent de voyages et nomade. Bon courage!
Pour information, il possible de demander un entretien téléphonique avec ton conseiller en lui faisant un mail
Bonjour, merci beaucoup pour cet article, je vais me renseigner sur ces jobs.
Je suis agoraphobie depuis 6 ans maintenant, diagnostiquer depuis 2 ans et demi, tout le monde me prenait pour une flemmarde qui trouvait des excuses pour ne pas aller travailler, j’ai récemment trouvé l’amour et il est juste parfait, il comprend tout à fait ma pathologie et m’aide beaucoup. J’ai trouvé 6h de ménage 3 soir par semaine, mais je doit traverser la ville pour y aller et ça devient vraiment épuisant de faire la route, de devoir regarder mon téléphone au feu rouge, de trouvé des astuces pour éviter de faire des crises sur la route, les gens qui ne sont pas du tout compréhensif… j’ai été voir une psy mais elle me dirige vers une psychologue spécialisée mais qui est cher et malheureusement je ne peux pas me le permettre financièrement. J’espère sincèrement pouvoir me libérer enfin de cette pathologies invivable.
Tout ça pour dire que je vous remercie de vous soucié des gens comme moi. Merci beaucoup